ON AURAIT DU TE LE DIRE !

Que l’ego, sa mauvaise gestion, était le problème !

On ne te l’a pas appris et c’est pour ca que tu rencontres de nombreux « problèmes » dans ta vie, que tu t’en inventes, que tu crois que tu en as.

C’est difficile à admettre, à intégrer car dès tout petit, nous nous sommes habitués à recevoir et à faire sien, notre de ce que nous recevions.

Nous avons été égoïstes envers ce que nous avions.

Nous avons appris à envier à partir des possessions que nous n’avions pas, à nous envier celles que nous avions.

On nous a expliqué que le monde était une compétition et que l’accumulation, le toujours plus était ce vers quoi nous devrions tendre (Pour tout déconstruire, si vous êtes prêt à cela, je vous invite à lire mon livre « The Life« ).

Parfois, nous nous sommes racontés l’histoire de la gloire éternelle, de l’immortalité, de laisser une trace dans l’histoire.

Ainsi, nous nous sommes sentis plus forts, plus importants que nous ne le sommes, meilleur que l’autre.

A partir de là, nous nous sommes disputés avec autrui, nous avons engagés des combats, des luttes sans aucun sens.

Des guerres ont eu lieu pour des histoires d’appartenances, d’argent.

A chaque fois, c’est la même histoire et le même problème : L’incapacité de l’humain à gérer son ego vis à vis d’autrui.

Et c’est normal, puisqu’à aucun moment de notre éducation, nous n’avons pas appris à le gérer.

On nous a appris à lire, à écrire, à compter plus ou moins bien mais à aucun moment, comment se comporter avec autrui et trouver un sens à sa vie.

On nous appris à accumuler, à avoir toujours plus, à faire la compétition contre les autres, à avoir un classement, à rentrer en opposition, à faire de mon voisin, mon ennemi.

Nous n’avons pas eu de cours sur comment gérer nos émotions, faire avec nos frustrations, établir des relations ou encore accepter nos différences.

A tel point que l’immense majorité des gens réagit physiquement et verbalement à chacune de ses émotions, succombe à la moindre frustration (Il faut absolument se faire plaisir, en tout temps, cf mon article « Faut se faire plaisir« ) et ne sait pas communiquer avec autrui.

Pire, s’il est différent, c’est un méchant !

S’il remet en cause ce que je crois, ce que je fais, il est contre moi.

C’est ainsi que je suis régulièrement confronté à des personnes incohérentes qui ne supportent pas d’être mis face à leurs incohérences, encore pas plus tard que la semaine dernière.

Parce que nous ne sommes que le reflet de nos croyances, de ce que l’on croit, de ce que l’on accepte de croire, des histoires que l’on nous a raconté.

Alors que notre ego pourrait être une force, c’est notre plus grande faiblesse, le tout amplifié par les réseaux sociaux qui donnent des ailes à presque tous et toutes, où l’on croit que l’on a le droit et surtout le devoir de s’exprimer, de dire ce que l’on pense.

On me dit souvent que rien ne semble important pour moi mais c’est parce que tous les problèmes que j’entends de la plupart des gens, ne sont que des problèmes de gestions de l’ego.

On croit que tout nous appartient quand rien ne nous appartient, même pas qui nous sommes vis à vis de l’éducation que l’on a reçu et que nous n’avons pas choisi.

On s’imagine que l’autre est à nous quand on est en couple alors on devient jaloux, on s’invente des scénarios, on fait des suppositions.

On croit que nos amis ne doivent n’avoir aucun secret pour nous alors nous devenons méfiant. Nous pensons que l’autre nous veut du mal plutôt que du bien alors qu’il ne fait que vivre sa vie, parce que c’est sa vie.

On s’imagine devoir prouver notre valeur à autrui, sans arrêt alors nous nous pavanons, nous mettons en avant ce que nous faisons, nous partageons pour recevoir des faux compliments de la part d’inconnu quand ce qui compte vraiment, c’est ce que nous avons fait pour y parvenir vis à vis de soi.

Nous imaginons que nous devons réagir à tout alors que nous devons surtout apprendre à voir, à observer, à écouter.

Cela n’empêche pas d’avoir son avis, son opinion mais à partir du moment où celle-ci n’est pas sollicité, que veut-elle ?

Je rencontre de nombreux futurs coach via les formations que je donne via ABD Formation que ce soit à l’INSEP, à Montpellier ou encore à Annecy pour le CQP IF pour celui que j’organise et ils arrivent que certains se sentent investis d’une âme de super héros, de vouloir sauver le monde.

Je les comprends car j’ai été ainsi, à vouloir révolutionner le monde, à « sauver » autrui, à changer l’autre parce qu’il agissait mal selon mes idées du moment.

La vérité, c’est encore un problème d’ego.

Chacun est libre (si on omet le facteur chance / destin qui m’est cher et qui n’est pas le sujet du jour) de vivre comment il l’entend, même si ce n’est pas de la bonne façon selon nous et qu’il en oublie la responsabilité collective de ses mauvais comportements qu’il fera payer à la société au complet quand cela lui retombera dessus (ce que je ne souhaite évidemment à personne).

La seule chose que l’on peut faire, c’est apprendre à vivre avec soi-même, à prendre du recul par rapport à ses émotions, à y réagir ou pas.

On peut aussi faire le choix, comme de nombreux individus avant nous l’ont fait et le font, de construire son propre monde, son environnement, ses amis en fonction de ses valeurs et de la vie que l’on veut, de s’exclure de ce qui ne nous convient pas actuellement.

Personnellement, il y a des personnes que je n’ai pas envie de côtoyer parce que je sais que l’on est le reflet de son environnement et que je ne souhaite pas être influencé malgré moi vers une vie et des comportements que j’estime inapproprié, en opposition avec mes valeurs.

En même temps, je suis pas encore un sage (mais bientôt, promis) et je ne sais pas toujours me contenir, à pointer les incohérences d’autrui qui, par exemple, souhaitent perdre du poids et consomment des maltesers !

Je suis toujours étonné quand je vois des personnes s’énerver pour des broutilles, accorder de l’importance à des futilités comme la couleur de sa casquette vis à vis de sa tenue (C’est cadeau Copin :D).

Je me demande toujours ce que penseraient des extra-terrestres qui nous observeraient vis à vis de nos comportements, à quel point on serait ridicule si on prenait un peu de recul sur ce que nous faisons.

Cette simple pensée me permet de relativiser cette vie et ce que j’y fais.

Rien n’est vraiment important et ce qui compte, c’est de passer des bonnes journées.

De se dire chaque fois : Et si c’était à refaire ?

De se demander : Est-ce que j’ai fait le bien autour de moi ?

De s’interroger : Est-ce que je pourrais mieux, pas plus, mais mieux ? 

Et enfin, de poser la seule vraie question qui compte : Est-ce que je suis vraiment en train de vivre ma meilleure vie ?

Parce que sinon, c’est qu’on est entrain de vous niquer bien profondément !

Alors laissez votre « mauvais » ego au placard et prenez du recul.

Ensemble pour faire mieux que seul, non ?

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