MON BILAN

Ca y est, il est l’heure de faire le bilan de cette année, un bilan professionnel mais aussi personnel afin de tirer des leçons quant à l’avenir, quant à la suite à donner à mes différents projets, à la personne que je souhaite être et devenir.

Si l’on m’avait dit que j’accomplirais autant de travail cette année, je n’aurais sans doute pas commencé. Je me serais dit que cela faisait trop, que cela allait me prendre du temps, trop de temps.

C’est donc l’occasion de revenir sur tout ce que j’ai essayé d’accomplir cette année et surtout ce qui a été fait car essayer ne suffira jamais à me combler, je ne suis pas un amoureux des idées qui ne se concrétisent pas, je suis appliquer les idées.

Une idée seule ne vaut d’ailleurs rien à mes yeux. Peut être dis-je car j’ai parfois des dizaines d’idées au cours du même journée, tout comme il peut également m’arriver de n’en avoir aucune certains jours. Cela reste tout de même rare.

Alors qu’ai-je fait cette année ?

Je suis tout d’abord rentré de Nouvelle-Zélande après y avoir passé 5 semaines et m’être dit que finalement, j’étais bien à Annecy. Cela m’a permis de comprendre, pour de bon, que l’herbe n’était pas plus verte ailleurs et que surtout j’avais construit une vie, une organisation qui me convenait et me convient parfaitement, dans laquelle je suis heureux, apaisé, épanoui.

Pour certains, de loin, il pourrait s’agir d’une prison sauf que chaque activité est choisie et faite avec plaisir.

C’est pourquoi ma première décision de l’année a été de ne plus partir à l’autre bout du monde juste pour partir ailleurs. Et c’est pour cela que pour la première fois depuis quatre hiver, je suis en France.

Si je devais clarifier cela en une phrase, je dirais : « Le bonheur est un choix » un peu dans la même verve que l’on n’est pas responsable de la tête que l’on a mais de la tête que l’on fait.

Dans le même temps, j’ai décidé de remettre mon site RudyCoia.com au goût du jour, notamment la partie Blog en collaborant avec Sam que j’avais rencontré lors de l’un de mes précédents voyages au Vietnam, en hiver 2016, et qui animait alors à l’époque le site GuerrierPacifique que j’appréciais particulièrement.

S’étant reconverti dans le référencement, nous avons travaillé de concert, lui me donnant chaque semaine ou presque la liste d’articles à réécrire de telle ou telle façon mais aussi de nouveaux articles à faire avec des mots clés bien précis.

Je n’avais pas vraiment pris l’ampleur de ce travail mais cela m’a amené à écrire plus de 120 articles sur l’année, de vrais articles, pas des articles de 300 mots afin qu’ils deviennent des articles références sur le sujet traité.

En faisant un calcul rapide, cela fait un article tous les 3 jours sachant que certaines semaines, je pouvais aller jusqu’à en écrire cinq ou seulement un seul.

Cela fut un travail important car il m’a permis de me redonner un peu de visibilité, en dehors des réseaux sociaux.

En parlant d’eux justement, cette année m’a démontré que cela devenait de plus en plus n’importe quoi et qu’en réalité, de nombreuses agences de communication tiraient les ficelles de la visibilité sur ceux-ci en dehors de la « prostitution ».

Pour la première fois, j’ai réalisé des photos professionnelles avec Julien (qui est devenu par la suite photographe officiel des SuperPhysique Games mais j’y reviendrais) que j’ai utilisé sur Instagram et Facebook pour un résultat inférieur en terme de visibilité à des photos prises à l’arrache en fin de séance en faisant des poses de bodybuilders.

J’ai pu m’apercevoir de la supercherie de tout ce système qui poussent clairement à la prostitution, qui pousse à être faux, à commenter tout ce qui bouge, à aimer tout ce qui est publié, à s’abonner pour se désabonner presque immédiatement..

J’ai pu lire de nombreux articles qui parlent maintenant de « nano-influenceurs ».

Cela me fait sourire car lorsque les vidéos ont commencé à devenir populaire sur Youtube, on me qualifiait de Youtubeurs puis maintenant qu’Instagram a le vent en poupe, on me qualifie régulièrement d’influenceurs alors que j’aurais plutôt tendance à me définir comme « écrivain » à la base, en référence à ce que j’expliquais dans mon récent Live sur Youtube.

Comme j’adore « être catégorisé » (ironie), cela m’enchante.

Donc aujourd’hui, c’est la mode de l’influence. Quelle influence ? L’influence de rien, l’influence d’exister. J’écoutais d’ailleurs dans un Podcast que lorsque l’on demande à des jeunes de 15 à 20 ans ce qu’ils souhaitent faire plus tard, ils répondre à 75% qu’ils veulent être riches et célèbres.

Mais là où cela est « drôle », c’est lorsque l’on leur demande comment ils comptent devenir riches et célèbres : « En restant nous-même ».

C’est pourquoi je pense qu’après la mort du Facebook « gratuit », nous allons bientôt assister à la mort de l’Instagram « gratuit » pour être visible tellement cela est devenu une supercherie.

J’ai testé plusieurs fois tout au long de l’année de tester des « belles » photos vs des photos « amateurs » et le résultat est à chaque fois sans appel : Il faut se foutre à poil.

Cette année, j’ai pu prendre conscience, que de plus en plus, j’avais du mal à me mettre en avant, peut être parce que je l’ai fait de nombreuses années auparavant.

Que ce qui m’intéressait et m’intéresse, c’est de propager un message.

Comme disait Picasso : « Le sens de la vie est de trouver son don. Le but de la vie est de la partager ».

Je n’éprouve plus aucun plaisir à me mettre en avant autre que pour montrer l’application des explications que je donne dans la Formation SuperPhysique qui sert donc de support « pratique ».

Mes photos ne sont donc là que comme support de mon message, pour le promouvoir, lui donner vie dans un monde tourné actuellement, à outrance, vers l’image plutôt que vers le vrai.

Je ne supporte plus les messages qui n’ont rien à voir avec ce que j’écris et qui commentent la taille de mon biceps ou la visibilité de mes abdominaux, comme si cela était réellement important.

Cela contraste avec mon année où je n’ai jamais aussi peu regardé de vidéos et où j’ai lu plus d’une trentaine de livre, certains que j’ai d’ailleurs adoré et dont je vous ai parlé.

Je n’arrive pas à rester concentrer sur le message d’une vidéo d’où un choix que je ne regrette absolument pas personnellement, le passage exclusif ou presque (en dehors des vidéos BRUT) au Podcast dont je suis devenu un fervent « écouteur ».

J’arrive à un stade ou cette superficialité ambiante m’étouffe, où j’ai envie d’être qui je suis sans avoir à jouer un rôle, sans savoir à me travestir comme le font des centaines, peut être même des milliers à publier des photos « culs nus ».

Je suis néanmoins « torturé », le mot est un peu fort, moralement par ce choix car être moins visible implique forcément moins de croissance, voir une régression.

Mais est ce qu’aujourd’hui, à 30 ans passé, et indépendant financièrement, en totale opposition avec mes valeurs, ai-je encore envie de me vendre physiquement ? Peut être que si j’étais dans le besoin, la question ne se poserait pas, effectivement ou alors différemment car il y a de plus en plus de « monde » sur le marché, quelque soit le secteur d’ailleurs.

Je n’en avais pas conscience jusqu’à une récente discussion car, pour moi, mes photos ne servaient que pour attirer l’attention pour diriger vers le message situé dessous, ce qui a vraiment du sens à mes yeux.

Comme nous le répétons régulièrement dans mon autre Podcast, le SuperPhysique Podcast, la pratique de la musculation doit être un plus permettant de prendre confiance en soi, de comprendre que via ses propres efforts, son travail, nous sommes capables d’atteindre nos objectifs, ici de se transformer physiquement.

Mais si cela se limite à l’unique transformation physique avec la quête du toujours plus de bras, de pectoraux, de ceci, de cela, il s’agit pour moi d’une erreur.

Prendre soin de sa santé, manger sainement, s’activer et progresser, oui mais comme valeurs de sa propre humanité, de la personne que l’on est sinon ça n’a pas d’intérêt.

Nous ne sommes plus dans les années 1960 où l’on peut vivre de son physique dès lors que l’on pratique la musculation. (Cela est d’ailleurs fort bien illustré dans le livre Monsieur Amérique de Nicolas Chemla).

On vit de l’application de ses idées, de la valeur que l’on apporte, que l’on ajoute, en résolvant un problème auquel sont confrontés de nombreuses personnes, plus de son physique à l’époque actuelle, ce qui se confirme avec les « nano-influenceurs », prêt à tout pour un bon cadeau de 10 euros.

Parallèlement à cela, cette année a vu la naissance de la marque de compléments alimentaires SuperPhysique. C’est un projet que nous avions depuis fort longtemps et qui a enfin pu se concrétiser, fabrication française qui plus est et qui fonctionne plutôt bien grâce à la visibilité de mon site SuperPhysique en 2009, qui a été créé au bon moment et dont la visibilité est assurée à moins d’un changement complet d’algorythme de Google ce qui nous laisse les mains libres et la tête tranquille pour faire ce que l’on veut, sans avoir à faire de compromis moraux.

J’en suis donc particulièrement « fier ».

Cette fin d’année a également vu la naissance de ce site LeaderCast qui s’est fait, comme ça en un week end avec évidemment la collaboration de Richard, mon Webmaster de toujours, sur un coup de tête pour tester une hypothèse dont je vous reparlerais et qui me conforte malheureusement dans l’orientation que prend le monde mais qui n’est pas nouvelle.

Autrefois envoyé via newsletter, mes articles sur le développement personnel et l’entreprenariat peuvent « profiter » à tous et me permettront sans doute à l’avenir de réaliser d’autres projets en rapport.

C’est quelque chose qui me titillait mais sans savoir où cela me mènera.

Au total, c’est plus d’une centaine de Podcast qui ont été enregistrés et diffusés cette année ce qui, quand j’y réfléchis, fait beaucoup mais comme je n’en fais qu’un à la fois, à la manière de Creed (Un pas à la fois), je ne vois pas la difficulté sur le moment.

Comme tous mes projets jusqu’à ce jour, ceux-ci n’ont jamais été pensé entièrement avec un plan précis. J’ai toujours agi rapidement dès que j’avais une idée pour la mettre en place et progressivement, d’autres idées en rapport avec sont apparus et se sont faites.

Je n’ai jamais rien eu à calculer, à vraiment prévoir longtemps en avance.

Comme je l’expliquais dans mon Podcast sur la création de SuperPhysique :

On peut avoir du mal à comprendre mon fonctionnement, pour qui, y est extérieur, pense que tout est calculé.

Je crois que, comme le dit Albert Jacquard, dont nous reparlerons la semaine prochaine, que l’on devient Homme tout au long de sa vie et c’est pourquoi de nouveaux projets voient le jour comme par magie dans ma tête, parce que je me nourris perpétuellement psychologiquement.

Aujourd’hui, j’ai plus que jamais conscience que je suis dans un monde de compétition et que je cherche à faire collaborer des compétiteurs.

C’est sans doute ce qui m’attire, ce but qui semble impossible mais que j’ai déjà entrepris avec le Club SuperPhysique depuis 2014 et qui grossit progressivement, à en avoir les derniers SuperPhysique Games et le premier tournoi de l’année :

Certes, nous sommes loin d’une croissance fulgurante mais j’ai toujours l’espoir et l’envie de croire que la collaboration a une place dans ce monde et qu’il ne s’agit pas seulement d’écraser les autres, de se vendre mieux que son voisin.

Je crois que la réussite peut se partager, pas uniquement le bonheur car on ne serait être heureux sans réussir quoi que ce soit. Je pense et j’espère pouvoir prouver, au moment où j’écris ces lignes, que nous pouvons avancer, évoluer et grandir ensemble.

Pour se faire, il faudra que chacun accepte son rôle dans ce monde et arrête de se poser en victime, qu’il accepte d’être responsable de lui-même mais également du monde qui l’entoure.

Les victimes obéissent, les Leader créent leurs mondes et le font grandir.

C’est pourquoi je vais pousser en ce sens comme je le fais depuis des années en espérant avoir suffisamment de visibilité et d’impact pour que cela se produise de plus en plus.

Sinon ce sera la chute, la décroissance et le monde de la compétition contre les autres l’emportera un peu plus mais je ne puis me résigner, aujourd’hui, à abandonner.

Cette année m’a également fait avancer sur de nombreux points personnels. J’ai appris à être plus tolérant, à mieux accepter les différences, à accepter l’autre, ce qui je l’avoue n’est pas facile tous les jours quand l’ego prend le dessus et que je redeviens le compétiteur que la société veut que je sois.

Je me rappelle alors, dans ces instants, que le « combat » est contre moi-même et pas contre les autres.

Pour sur, voici quelques projets professionnels qui seront réalisés au cours de l’année 2019 :

  • La Formation SuperPhysique où nous venons d’attaquer la partie la plus intéressante et qui nécessite que je tourne des vidéos chaque semaine avec mon associé Arno
  • Les Tournoi SuperPhysique et notamment la finale que sont les SuperPhysique Games qui auront lieu le 29 juin à Annecy (Plus d’informations)
  • La sortie de Formations spécifique SuperPhysique muscle par muscle (Les premières devraient arriver fin janvier).
  • De nouveaux Suppléments SuperPhysique parce qu’on n’a pas fini de faire mieux.

Sans oublier tout ceux qui font partie intégrante de mon activité que j’ai répertoriée sur RudyCoia.fr mais qui ne devrait, pour l’instant (je dis bien pour l’instant, sait-on jamais), évoluer particulièrement.

Parce que je n’en ai pas encore fini.

J’espère donc vous compter à mes côtés, plus que jamais, pour faire mieux ensemble que seul.

Rudy

 

 

 

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