LE BONHEUR EST UNE DECISION

Il est 9h33, mon salon est illuminé par la lumière du jour, il fait grand soleil et la journée s’annonce radieuse.

Qu’est ce qui me permet d’affirmer cela et non le contraire ?

De prédire l’état d’esprit que je vais avoir ?

Qu’est ce qui me fait me dire que la journée ne va pas être horrible ?

Pourquoi suis-je de bonne humeur et prêt à abattre des montagnes, à conquérir le monde ?

Je suis sur que vous vous êtes déjà posé ces questions.

Pourquoi certains jours, nous sommes plein de vie, plein d’envie, d’enthousiasme quand parfois, nous sommes amorphes, mélancoliques et pessimistes ?

Comme vous le savez, j’écoute de nombreux podcasts chaque semaine, surtout des interviews à l’instar des biographies et autobiographies qui sont mes lectures favorites et je ne peux m’empêcher de remarquer des points communs (que j’ai résumé dans mon LeaderBook).

Laissez-moi donc cette semaine vous compter l’histoire du bonheur.

Certains pourraient croire que l’on naît heureux ou malheureux, que tout ou presque est déterminé d’emblée.

Certes, comme nous l’avons vu dans cet article de LeaderCast, divers facteurs expliquent que le monde n’est pas juste, qu’il est inégal.

Mais la capacité à être heureux, et je le crois sincèrement, peut s’apprendre.

Il y a possiblement des facteurs génétiques mais pour la majorité d’entre-nous, le bonheur est une décision.

C’est un état d’esprit à adopter en plusieurs étapes.

La première étape, c’est d’avoir des projets.

Personne ne peut être heureux en étant oisif, en attendant que le soleil se couche pour se recoucher.

Personne ne peut avoir envie de se lever s’il n’a rien à faire, s’il ne sait pas pourquoi il vit, quel sens il veut donner à sa vie.

C’est pourquoi la découverte de votre chemin du moment (Parce que cela peut changer au fil du temps) est importante.

Si aujourd’hui, vous n’avez pas de projets, posez-vous la question : « Qu’est ce qui me fait vibrer » ?

Qu’est ce qui me fait plaisir ? Qu’est ce que j’ai envie de faire ?

Qu’est ce que je voudrais faire ?

Bien sur, cela s’entend en faisant la distinction entre le plaisir qui est solitaire, personnel, non-partagé et addictif et le bonheur qui est lorsqu’il est partagé est multiplié, qui profite à tous, qui fait ressentir une sorte d’apaisement, d’épanouissement.

Se lever le matin en ayant comme projet de ne pas petit déjeuner pour manger deux hamburgers le midi n’est pas un projet. C’est une tentative de suicide, un non-gout à la vie.

Ce sont donc les projets qui nous font nous sentir vivant, qui nous font aborder la vie d’une autre façon.

Si aujourd’hui, vous n’en avez pas, je ne peux que vous conseiller de tester des activités, de faire, de faire et d’encore faire.

Souvent, comme j’en parlais samedi dernier sur mon compte instagram, nous n’osons pas faire.

Nous préférons ne pas faire, rester inactif, être dans l’attente.

Or, rien n’arrive dans l’attente.

Pire, on regrette toujours ce que l’on n’a pas fait, ce que l’on aurait pu faire.

Même si on vient d’aller voir un navet (un synonyme dans ma bouche de film très mauvais), cela n’est pas à regretter.

Au moins, on sait (Ca vient de m’arriver alors je sais de quoi je parle :D).

C’est pourquoi, à l’instar du film avec Jim Carrey « Yes man », dites-oui à presque tout si vous n’avez aujourd’hui aucun projet.

Testez des activités, qui sait que vous tombiez sur quelque chose.

Il n’y a que celui qui ne cherche pas qui ne trouve pas.

Celui qui cherche fini toujours par trouver.

La deuxième étape, c’est d’avoir de l’ambition.

Même si j’insiste régulièrement pour la mise en place de plan avec des objectifs accessibles, à portée, il n’en reste pas moins vrai que nous avons, au fond de nous, tous, des rêves de grandeurs.

Personne ne rêve sur le long terme de gagner 200 euros par mois avec son site mais cela peut être une étape de votre plan si celui-ci est, par exemple, de gagner votre vie avec votre site.

Si l’on se fixe que des objectifs élevés, on n’y arrive jamais (ou alors très rarement), mais si l’on ne fait que viser petit à terme, sans revoir ses objectifs à la hausse, sans voir son ou ses projets plus gros, on fini par abandonner.

On dit qu’il faut viser Mars pour atteindre la Lune.

Qu’il faut viser l’impossible pour atteindre le possible.

En 2001, quand j’ai commencé la musculation, je rêvais de devenir bodybuilder professionnel mais je rêvais aussi, à moindre échelle, de progresser à chaque séance.

Je me souviens encore quand j’ai passé 10 répétitions à 60 kg au développé couché (un exercice de musculation), j’étais fier comme pas possible.

Finalement, j’ai « abandonné » mes rêves de bodybuilding parce que j’ai découvert qu’à haut niveau (et même bien en dessous aujourd’hui), ils étaient tous dopés.

On était alors loin de l’idéal, en pleine forme, que je me faisais.

Mais si je n’avais pas rêvé autant, je suis prêt à parier que je ne me serais pas autant transformé physiquement au fil des années, que je n’aurais pas autant progressé.

Si j’avais viser petit, très petit, au fond de moi, si je n’avais ambitionné que de petits résultats, je n’aurais rien réussi du tout.

J’ai cette impression qu’aujourd’hui avoir de l’ambition est considérée comme insultant tant l’inaction est devenue la norme.

Tant la médiocrité, le fait de suivre les règles tel un fidèle toutou s’est banalisé.

Au diable la médiocrité, ayez de l’ambition.

Osez rêver au delà des limites de visibilités de certains.

Peut être ont-ils raison, peut être ont ils tort.

Mais sans rêve plus grand que soi, n’espérez pas toucher le bonheur du doigt.

La troisième étape, c’est d’être actif.

En France, on estime que la majorité des gens est pessimiste.

Quand vous annoncez un projet ou vos ambitions, on vous met tout de suite en garde contre la possibilité d’échouer.

Comme si réussir n’était qu’une mince option.

A l’inverse, il n’existe que très peu de personnes optimistes. On parle alors de rêveurs, de grands enfants.

J’ose aujourd’hui affirmer que ces termes ne désignent que les personnes qui n’agissent pas, qui se contentent d’être spectateur.

Car lorsque l’on agit, c’est avec la certitude que l’on va réussir.

On ne pense pas aux erreurs que l’on pourrait commettre, on y fait face quand les conséquences se présentent à nous.

On n’est pas spécialement optimiste, on est réaliste dans le sens où l’on a conscience que l’on crée son propre avenir à partir du moment où l’on s’en donne les moyens.

Il ne s’agit pas de rêver sans rien faire.

On est sans penser à se définir, à se catégoriser.

Jacques Attali l’explique très bien dans cette conférence donnée en 2014 à de futurs polytechniciens.

Je dirais même qu’agir pour un projet et des ambitions peut faire de nous des idéalistes.

Mais existe-t-il quelque chose de plus important dans la vie que de se lever pour ses idéaux ?

La quatrième étape, c’est de se renouveler.

Parce que la vie est une question de cycle et que l’on peut finir par ne plus éprouver de bonheur à persévérer dans une activité dont on estime avoir fait le tour.

C’est pourquoi, j’ai lancé, au fil des années, divers sites, divers projets et que je continue d’en lancer.

Dans l’entreprenariat et même dans cette recherche du bonheur, il faut avoir conscience qu’il n’existe aucun moment où l’on peut se la couler douce et attendre que le temps passe.

C’est justement quand tout va bien et parce que l’esprit de l’Homme est ainsi fait, qu’il ne sait se contenter, qu’il faut continuer à évoluer, à faire mieux, à lancer des projets, à se développer.

Si vous attendez que tout s’écroule pour agir, tout s’écroulera vraiment.

Mais si, comme dans un couple, vous vous renouvelez, alors celui-ci tiendra.

Le bonheur, ca s’entretient et celui-si s’entretient par le renouvellement.

Il ne faut pas d’attendre d’être dans la merde pour en sortir, même si on se croit parfois, à tort, arrivé au sommet.

J’ai parfois l’angoisse, le mot est un peu fort, de ne pas trouver de nouveaux projets, de ne pas savoir me renouveler mais cela ne dure jamais longtemps car je finis toujours par trouver une idée qui me parle et qui poursuit mon travail déjà entrepris.

Et je suis sur que cela sera le cas pour vous aussi, si vous arrivez à trouver votre chemin, votre projet de « base ».

Enfin, la cinquième étape, c’est d’avoir de bonnes habitudes / rituels.

Si vous vous levez fatigué, de mauvaises humeurs, mélancolique, vous pouvez certains entretenir cela facilement

Il suffit de ne pas faire d’effort.

Ecoutez de la musique « Béta », ne prenez pas soin de vous, ne faites pas votre lit, ne souriez pas et surtout ne prêtez attention qu’aux mauvaises nouvelles qui ne vous concernent pas directement

Allumez la télévision et regardez les informations par exemple. Là, vous allez être servi.

Evidemment, dans ces conditions, vous entretenez les mauvaises ondes, le « malheur ».

Mais si à l’inverse, vous vous levez avec le même état d’esprit mais qu’au lieu d’écouter de la musique qui « endort », vous mettez votre musique favorite, que vous faites en sorte d’être votre premier invité dans la vie, c’est à dire de vous faire présentable pour vous, d’être actif dès le matin en faisant votre lit (C’est de cette constatation que vient cette recommandation) et que vous écoutez une interview audio (Podcast) d’une personne pleine de projet, de vie et qui est heureuse, ne croyez-vous pas que cela fera toute la différence ?

Il nous arrive à tous d’être fatigué, de n’avoir envie de rien, de procrastiner.

Dans le livre « L’apprentissage du bonheur » que je vous recommande vivement de lire, il est expliqué que pour être heureux, il faut 5 fois plus de moment de bonheur que de moment de « malheur ».

Que pour qu’un couple dure, il faut partager 5 fois plus de moment heureux que de moment de dispute.

C’est pourquoi, je ne vous dis pas d’être heureux en tout temps mais de bien comprendre que le bonheur dépend de vos décisions.

C’est vous qui êtes responsables des « ondes » qui vous arrivent, c’est vous qui choisissez de me lire ou de m’écouter aujourd’hui ou de mettre une musique déprimante.

C’est vous qui allumez la télé plutôt que de prendre une autobiographie.

Vous connaissez sans doute cette expression : « On n’est pas responsable de la tête que l’on a, mais on est responsable de la tête que l’on fait ».

Imaginez-vous maintenant sourire aux gens que vous croisez, rappelez-vous l’effet que cela fait quand quelqu’un vous dit bonjour avec le sourire.

Faites même le test de vous sourire face à un miroir. Il y a de fortes chances que cela vous donne encore plus le sourire.

Choisissez d’être de bonne humeur.

Et si, vous vous surprenez à être de mauvaise humeur, n’hésitez pas à vous introspecter.

Et à enclencher les bonnes ondes, comme sur commande.

Parce que le bonheur se décide.

Il n’est pas au petit bonheur la chance.

Il est une décision.

Alors souriez-moi, souriez-vous et surtout n’ayez pas peur de conquérir la vie.

Elle vous appartient.

Rudy

Ps : C’est grâce à vous que LeaderCast existe, merci !

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