ÊTES-VOUS PRÊT ?

Dernièrement, je m’interrogeais au sujet de la chance.

Je me demandais comment cela se faisait-il que certaines personnes s’estiment chanceuses et d’autres malchanceuses ?

Qu’est ce qui fait que l’on a une bonne étoile ?

Est-ce purement du hasard ? Est-ce qu’on est chanceux ou on ne l’est pas ?

Peut-on l’être un coup, puis ne plus l’être ?

Et finalement, peut-on influencer la chance ?

Peut-on devenir chanceux pour de bon ?

Il y a quelques années, suite à la recommandation de mon élève Cédric, j’étais tombé sur cette vidéo de Philippe Gabilliet :

Ce n’est pas la première fois que j’aborde cette thématique de la chance, notamment sous couvert des actions que nous entreprenons qui créent des opportunités.

Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis, disait déjà aux dix-huitième siècle : « Je crois beaucoup en la chance ; et je constate que plus je travaille, plus la chance me sourit. »

Evidemment, celui qui ne fait rien peut attendre longtemps que la vie lui sourit.

Il peut même attendre toute sa vie car rien ne se passera si l’on reste cloîtré chez soi à attendre que celle-ci pointe le bout de son nez à notre porte.

Personnellement, avant d’entreprendre ce LeaderCast, je me suis toujours considéré comme chanceux.

Peut être parce que j’ai souvent le sourire, que je connais la valeur travail et que la vie me sourit, j’ai l’impression que tout ce que j’entreprends fonctionne plutôt bien, sans subir et vivre de véritables échecs. Cela fonctionne toujours au moins un peu, à mon niveau.

Puis en creusant le sujet, je me suis aperçu que je provoquais la chance et surtout que j’étais prêt à la recevoir.

Dans un sens, j’accorde beaucoup plus d’intérêt à ce qui est positif qu’à ce qui ne l’est pas.

A tel point que je me focalise, certains diront à outrance, à ce que je juge « bon » et j’applique la loi de l’extinction à ce que j’estime « mauvais ».

Je dirais même que lorsqu’une mauvaise nouvelle me survient, je ne lui accorde aucune attention et fais comme si ce n’était jamais arrivé d’autant plus que je n’ai aucun pouvoir pour changer la donne.

Je l’oublie presque instantanément peut être parce que j’ai développé une attention sélective à force qui fait que l’ampoule s’allume quand cela m’intéresse et que je retiens alors l’information et que l’ampoule reste éteinte quand cela ne m’intéresse pas du tout (Je suis assez content de cette illustration).

Cela contraste sans doute avec beaucoup qui lancent des discussions à n’en plus finir sur des « mauvaises nouvelles » pour se plaindre en collectivité (oui, j’ose), plutôt que de se concentrer ce qu’il pourrait faire pour améliorer ce sur quoi ils ont du pouvoir par leurs actions.

Quand je lance une discussion, c’est pour parler d’idées, de projets, d’avancer, de sauver le monde sinon je préfère m’abstenir de m’exprimer si c’est pour tirer vers le bas, même si cela ne va pas, je préfère gérer seul avec moi-même car je sais compter sur moi (Toutes les réponses sont à l’intérieures de nous, n’est-ce pas ?).

Je comprends qu’il soit plus facile de se plaindre et de ne rien faire mais ce n’est pas ce que j’appelle vivre personnellement.

Pour être chanceux, il faut donc commencer par être capable de filtre les informations qui nous arrivent et à orienter nos pensées, nos réflexions et nos actions vers ce qui est positif.

En une phrase ? Cela s’appelle être optimiste.

Je vais vous raconter une anecdote.

La première fois que j’ai réalisé un podcast, c’était une interview pour mon site SuperPhysique en 2009.

On venait d’ouvrir le site depuis quelques mois, j’écrivais un article par semaine et surtout on avait déjà pris position contre le dopage, de manière plutôt virulente, surtout contre les menteurs et hypocrites.

Puis, un type nous a envoyé un email pour nous dire qu’il soutenait notre démarche, que ça lui parlait et qu’il souhaiterait collaborer avec nous.

A l’époque, on ne proposait rien à la vente. On proposait du contenu gratuit, je proposais du coaching à distance mais cela s’arrêtait là.

Ce type, c’était Christophe Carrio que je connaissais de nom, à l’époque, car il passait régulièrement dans le défunt magasine « Le Monde du Muscle ».

Alors, un coup qu’il était de passage sur Paris, nous avons été rencontré Christophe pour l’interviewer (L’interview est toujours disponible sur SuperPhysique.org).

En ressortant de cet entretien, on s’est regardé avec Fabrice et on s’est fait la même réflexion : On avait jamais vu quelqu’un d’aussi souriant, qui rigole autant, d’aussi optimiste.

Quand on dit de quelqu’un qu’il est optimiste, souvent, on associe cela à simplet comme si être positif mettait des œillères sur toute la misère du monde, comme si on n’était pas au courant de ce qu’il se passait.

Pourtant, Christophe voyait bien ce qui n’allait pas et la tendance que prenait le monde (Je ne voulais pas le « croire » à l’époque, ne l’ayant pas vécu étant jeune et croyant encore que je pouvais sauver le monde entier) mais il se concentrait sur ce qu’il pouvait faire pour améliorer les choses et cela lui donnait le sourire en permanence. Je ne crois pas qu’il l’est perdu depuis d’ailleurs.

Encore une fois, on connote trop « facilement » les mots.

Mais quand vous envoyez autant d’ondes positives, pourquoi cela ne vous reviendrait pas à un moment ?

Je parle souvent de ces « ondes » car je sens, et je pense que vous le sentez aussi, quand quelqu’un à côté de vous est joyeux, triste, énervé, impatient…

On sent une sorte de tension, on sent des « ondes », enfin ce que j’appelle ainsi (Vous pouvez appeler ça comme vous voulez).

Alors, si on envoie des ondes positives autour de nous, selon la loi de l’attraction qui est abordé dans le livre « Le Secret », on va recevoir des ondes positives.

Si on sourit à quelqu’un, celui-ci nous sourit en retour. C’est rare que quelqu’un ne nous le rende pas.

Si on est joyeux et plutôt un Leader, on donne même le sourire même à ceux qui font la gueule.

Quand je vois quelqu’un qui est de mauvaise humeur, a des petits yeux… j’essaie par tous les moyens de détourner ses pensées de ses problèmes pour l’amener à sourire, comme si celui-ci pouvait « guérir ».

C’est le deuxième point où je souhaite en venir : Vous devez être une chance pour les autres.

C’est à dire que quand vous interagissez avec d’autres personnes, celles-ci doivent être contaminées par vos bonnes ondes, par vos actions.

C’est tout le principe de mon projet du Club SuperPhysique en musculation : « Ensemble pour faire mieux que seul » et qui doit s’appliquer à la vie en générale.

Vous voyez très bien que lorsque vous discutez avec quelqu’un qui n’a pas d’entrain, cela vous épuise, vous mine à moins que vous soyez très optimiste.

Vous voyez bien la lourdeur que cela est de traîner un moineau (Cf ce Leadercast).

Vous ne vous dites pas : Quelle chance j’ai eu de passer un moment avec.

Vous vous dites plutôt ou vous devriez vous dire : « Plus jamais ça ».

Il y a des personnes comme ça qui siphonnent toute notre énergie et que nous devons à tout prix éviter puisque nous sommes le reflet de notre entourage.

Au risque de me répéter, vous me le pardonnerez bien en tant qu’éducateur, cela vaut aussi pour la consultation et l’insistance à regarder les mauvaises nouvelles que l’on nous balance à longueur de journée comme si cela allait fondamentalement changer nos vies et surtout notre bonheur quand celui-ci dépend plus de nos actions de chaque jour et de l’environnement que l’on se crée.

Dans la vie, j’ai tendance à être convaincu que nos croyances déterminent en bonne partie ce que nous accomplirons.

Que les histoires que l’on se raconte sont le plus important.

Si vous vous croyez malchanceux, alors évidemment, quand la chance, un événement positif pourrait survenir, vous le balayerez d’un regard, vous n’y prêterez pas attention.

Si vous vous croyez né sous une bonne étoile, au contraire, vous lui accorderez toute votre attention, cela deviendra votre priorité.

Richard Wiseman, dont j’avais lu le livre « 59 secondes pour prendre les bonnes décisions », en est arrivé à une conclusion après diverses recherches.

Si on analyse deux personnes qui vivent la même chose, c’est la façon dont on l’accueille qui détermine si on « est » chanceux ou pas.

Autrement dit, si l’on n’est pas prêt à recevoir la chance, si l’on n’est pas prêt à recevoir du positif alors on ne le voit pas.

Ainsi, si on est prêt à être malchanceux, on considérera tout ce qui nous arrive, en occultant ce qui aurait pu arriver de bien, est négatif et on se déclarera malchanceux.

Un vrai pessimiste en soi.

J’ai envie de dire que la chance, en tant que telle, selon la définition communément admise, n’existe pas fondamentalement.

Ce qui existe, c’est la façon dont nous réagissons aux événements qui surviennent.

Ce sont les actions et surtout les choix que nous faisons car celui qui ne fait rien et qui ne fait jamais de choix (Choisir, c’est toujours faire le bon choix) ne peut pas être heureux.

Celui qui ne se donne pas le droit à l’erreur ne peut pas être chanceux.

La pire des malchances est de justement laisser passer sa ou ses chances parce qu’on n’a rien entrepris, que l’on n’a pas dit « Yes » à l’instar du film « Yes Man » avec Jim Carrey (Il faut absolument le voir si vous ne l’avez jamais vu), que l’on dit toujours non par défaut.

Être malchanceux, c’est laisser passer sa chance parce que justement on considère que l’on n’en a pas.

Peut être parce que ma vie m’a amené à penser cela mais je m’attends toujours au meilleur.

Je ne m’attends jamais au pire mais toujours à être surpris positivement.

Je ne m’attends pas à être déçu, je « donne » comme si cela ne pouvait que fonctionner au delà de ce que j’imagine possible, que ce soit pour mes projets, dans mes relations.

Pour reprendre une expression à Philippe Gabilliet, on ne devrait pas dire : « J’ai de la chance » mais « J’aide la chance ».

Pour commencer, nous devons être notre propre chance, notre propre opportunité en commençant par faire ce que nous pouvons faire pour réaliser nos rêves, notre mission, donner du sens à notre vie.

Par exemple, je réalise ce LeaderCast alors que je pourrais tout garder pour moi (mais ce serait en désaccord avec mes valeurs – Cf ce Leadercast)

En l’écrivant, en l’enregistrant, en vous le partageant, je me crée ainsi des opportunités vis à vis de ma réflexion personnelle qui vont me permettre d’évoluer en tant qu’individu mais je me crée aussi des opportunités vis à vis de vous qui me lisez ou m’écoutez.

Vous aurez peut être envie d’entrer en contact avec moi, de réagir, de m’interviewer, de réaliser un Podcast, de me proposer de travailler avec vous ou que sais-je encore ?

Comment noue-t-on des liens avec d’autres personnes ? Comment finit-on heureux ?

Parce qu’on aide la chance.

Parce qu’on s’aide déjà soi-même, que l’on agit chaque jour ou presque pour nos rêves.

En réalité, nous vivons presque tous la même vie mais notre façon de réagir aux événements, ce à quoi nous accordons de l’importance, modifie notre perception et les histoires que nous nous racontons.

Non, vous n’êtes pas malchanceux.

Je pense même, et j’espère que ce n’est pas que mon ego qui s’exprime, que vous êtes plutôt chanceux de me lire ce jour.

J’espère que vous comprenez la chance que vous avez d’être en vie, d’avoir la possibilité de réaliser vos rêves.

La chance que vous avez d’être ici et maintenant, d’être dans un pays développé, de pouvoir accomplir presque tout et n’importe quoi à force de travail, de motivation et d’habitudes.

Mais si vous ne considérez pas votre chance, les chances qui vous entourent,que vous n’y réagissez pas, que vous ne les saisissez pas alors vous passerez à côté de votre vie.

La chance, c’est ce que l’on fait, c’est ce que l’on décide de vivre.

C’est de prendre des décisions, de lire, d’écouter des podcasts, de regarder des vidéos, d’écrire, de partager, de faire..

Ce n’est pas d’attendre.

Alors saurez-vous aider la chance et faire parti des chanceux ou préférez-vous laisser le hasard décider de votre malchance ?

J’oserais conclure par cette citation qu’on ne sait attribuer :

« Aide toi et le ciel t’aidera »

Rudy

Ps : Qui m’offrira un café ? 🙂

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