COMMENT OPTIMISER SA VIE ?

Comment optimiser sa vie ?

C’est une question que je me posais depuis longtemps mais sans réussir à mettre de mots dessus.

En clair, comment ne pas perdre une seconde de sa vie et l’optimiser, la maximiser à chaque instant pour ne rien regretter ?

Peut-on concilier le pouvoir du moment présent tout en anticipant l’avenir ?

Peut-on optimiser sa vie tout en en profitant réellement ?

C’est à ces questions que je vais tenter de répondre aujourd’hui dans ma démarche d’une vie choisie.

Sommaire

1) Optimiser sa vie – Le Podcast
2) Un bon podcast s’écoute plusieurs fois
3) Définition : Optimiser sa vie
4) La vraie optimisation
5) Comment vraiment optimiser sa vie ?
6) Optimiser sa vie, conclusion

1 – Optimiser sa vie – Le Podcast

2 – Un bon Podcast s’écoute plusieurs fois

En ce moment, je réécoute d’anciens Podcasts qui m’avaient pas mal « parlé », notamment ceux d’Antonin Archer de « Nouvelle école« .

Il faut dire, que comme un bon livre, par exemple The Leader Project, un bon podcast peut s’écouter plusieurs fois.

Il faut aussi dire qu’après en avoir écouté des milliers, j’ai l’impression que cela tourne en rond, d’écouter sans arrêt les mêmes histoires.

C’est toujours celle de l’entrepreneur qui a monté sa boite, qui a fait la bonne école, a rencontré les bonnes personnes, a levé des fonds… ce qui me semble très loin de ma réalité, de ce que j’ai vécue.

Pour moi, cela a toujours été une question de travail, de persévérance, de constance, presque seul face à moi-même.

Je n’ai jamais eu particulièrement de « réseaux » comme j’en parlais dans ce Leadercast, je n’ai pas fait « la bonne école » (J’ai arrêté en première scientifique) et je ne savais même pas que l’on pouvait lever des fonds, de l’argent avant de découvrir les podcasts.

Je croyais que chacun prenait un risque et posait ses couilles sur la table quand il décidait de lancer un projet mais c’est de moins en moins le cas à priori.

On le voit aujourd’hui avec la « crise » du conoravirus où des milliards d’euros et de dollars ont été « imprimés » pour sauver des entreprises déjà au bord de la faillite.

Cela me fait penser à l’entreprise américaine WeWork qui sans aucune rentabilité avait levé des millions, pour ne pas dire des milliards… C’est ahurissant de conneries quand on y pense.

C’est pourquoi j’aime me réécouter des podcasts d’artistes tel que celui de Kyan Khojandi :

Parce qu’un artiste, c’est différent. Il ne cherche pas la rentabilité maximum, il ne cherche pas le succès à tout prix. Il est plus dans une quête artistique, oserais-je dire d’épanouissement comme nous devrions tous être (J’aime personnellement me voir comme un artiste même si cela peut faire sourire certains).

Bien sur, il ne vit pas d’amour et d’eau fraîche mais l’argent n’est pas son premier objectif, même s’il désire vivre de son travail.

A ce sujet et j’y reviendrais sans doute dans un prochain LeaderCast, Roman Frayssinet dit que pour se lancer dans un projet, il faut réunir deux des trois conditions suivantes :

1 – Le projet doit nous plaire

2 – Le projet doit rapporter de l’argent

3 – Les personnes qui on va travailler nous intéresse et nous motive.

S’il n’y a qu’une condition sur trois, c’est « mort » d’avance. Bref, j’y reviendrais plus longuement.

La première fois que je l’avais écouté, j’avais découvert la série Bref et avait tout regardé en quelques jours. J’étais curieux de savoir qui se cachait derrière ses paroles qui me parlaient.

La deuxième fois que je l’ai écouté, un mot m’a marqué : Maximiser.

Antonin s’interrogeait pour optimiser sa vie, s’il devait faire de chaque minute de celle-ci une perfection.

La sous question qui se pose est alors : Pouvons-nous vivre une vie heureuse si nous ne cherchons pas à optimiser celle-ci ?

Mais qu’est ce que signifie d’ailleurs optimiser sa vie ?

3 – Définition : Optimiser sa vie

En y réfléchissant, optimiser sa vie serait de ne perdre aucune seconde de celle-ci.

Ce serait faire exactement ce qu’il faut à chaque instant, ne rien gâcher.

Mais qu’est ce que gâcher une seconde, une minute ? Qu’est ce que gâcher sa vie exactement ?

Est-ce que viser l’hyper-productivité de chaque seconde est une bonne chose ?

Est-ce qu’être tout le temps en train de faire ce qui est prévu, de tout prévoir est vraiment vivre ?

Peut-on parler d’épanouissement dans une vie ne laissant aucune place à l’improvisation ?

Et surtout, peut-on tout prévoir ?

Pour quelqu’un comme moi qui aime la routine, avoir ses habitudes, suivre son « plan », j’aimerais pouvoir vous dire que tout est prévisible si on fait ce qu’il faut.

Que l’on peut décider d’être heureux, de réussir à atteindre ses objectifs à 100%, que rien ne sert de laisser de la place à l’improvisation, que c’est une perte de temps.

Mais je sais que nous avons besoin de moments imprévus pour suivre une idée, pour ne rien faire si on en a envie.

C’est d’ailleurs dans ces moments que l’inspiration survient, que les meilleurs idées se mettent en place, que les connexions se font.

Nous avons besoin de moments pour nous distraire, pour relâcher la pression et cela ne peut se faire si tout est prévu et calculé.

J’aurais souhaité à un moment que l’être humain ne soit que raison mais il est plus émotionnel que rationnel. Ce qui le fait vibrer, ce sont les émotions et j’ai cette association dans ma tête que si tout est optimisé, alors on perd ce côté émotionnel, ce côté surprise car tout est prévu et se passe comme prévu.

Le bonheur, l’épanouissement, ce sont avant tout des « émotions ».

A l’inverse, je ne crois pas que de ne pas avoir de plan soit la meilleure idée.

Tous les chemins mènent à Rome n’est qu’une phrase à la con parce que sans plan, on n’arrive nul part.

Certains s’en satisfont et c’est leur manière d’être mais pas la mienne.

Sans mes repères, sans repères, je ne suis pas épanoui, je suis perdu et cela me stresse. Il y a donc différents niveaux d’optimisations en fonction de chacun.

Essayer d’optimiser sa vie à chaque seconde de celle-ci est une erreur.

Avec le temps et les années, je pense que l’on apprend de plus en plus à s’écouter, à s’aligner.

Si je suis vraiment fatigué parce que je sors d’une grosse séance de Kayak sur le lac d’Aiguebelette, j’ai tout intérêt à faire une sieste pour repartir comme en 40 qu’à m’acharner à coup de café pour rester éveillé et lutter à écrire quelques lignes.

Il y a des années, c’est ce que j’aurais fait mais aujourd’hui, je sais que l’optimisation, c’est de tenir compte de nos besoins et surtout de se connaître suffisamment, tout sachant que les choses sont amenées à évoluer.

Ce n’est pas essayer d’en faire plus à chaque seconde, c’est d’en faire un peu chaque jour, de trouver son équilibre.

Si j’ai envie de dormir, alors, je dors et c’est, aussi, surprenant que cela puisse paraître, optimiser ma vie.

4 – La vraie optimisation

Si vous n’avez jamais fait de vidéo et que vous ne voyez que le résultat final, vous pouvez penser que l’on ne prend que du plaisir à la réaliser.

Que c’est vraiment génial de faire des vidéos, qu’on s’amuse comme des fous !

C’est, à mon avis, de cette idée que beaucoup se mettent à en faire jusqu’à s’apercevoir que faire une « belle » vidéo, ce n’est rarement que du plaisir, surtout au début.

J’en parlais récemment avec une de mes élèves qui me disaient que le « pire » actuellement pour elle était de faire des Vlog car cela gâchait sa journée et même le goût de ses repas.

Car quand on fait une vidéo travaillée, on est toujours dans l’anticipation, à se demander si on a dit la bonne phrase de la bonne façon avec le bon cadrage, avec la bonne tête, la bonne coiffure, les bons vêtements….

Au lieu d’être dans le moment présent, de vivre l’instant, on est dans la réflexion à chaque seconde et toute la difficulté est que cela ne transparaisse pas à l’écran grâce au travail de script réalisé en amont et au travail de montage en aval.

Pour moi qui faisait des Vlog particulièrement brouillon à une époque, je m’en foutais d’avoir le bon angle, la bonne lumière… mais aujourd’hui que je passe plus de temps à essayer de faire des « belles vidéos », je me rends compte du travail que cela est.

Si nous ne faisons que vivre par anticipation, pour le futur, clairement, nous ne vivons pas.

Si nous sommes dans une quête de perfection absolue, nous nous inquiéterons toujours de ce qui peut nous arriver et ne ferons « rien ».

C’est pourquoi, comme le dit Antoine de Maximy, dans ce podcast :

Il s’agit d’arriver à profiter et à anticiper à la fois.

Il s’agit d’être là, de profiter du moment présent tout en oubliant pas l’avenir, d’avoir un temps pour tout.

L’exemple qu’il donne dans cette interview me parle car j’ai consacré tout un chapitre sur les finances personnelles dans mon livre « The Leader Project« .

A ce sujet, il ne faut pas être comme Dany Boon dans le film « Radin » mais ne pas tout dépenser pour se retrouver au moindre imprévu en difficulté.

Il faut dépenser tout en économisant, en pensant à l’avenir.

Quand on fait des vidéos, il faut aimer le tournage tout en pensant au montage et à la vidéo finale.

C’est une des raisons qui fait que j’avais arrêté les Vlog, les tournages me rendaient « fou ». J’avais l’impression de gâcher ma journée, de ne pas en profiter et cela m’énervait. Quand je me filmais à l’entrainement, j’étais moins dans mon entrainement et cela le rendait moins productif.

Je reprendrais peut être un jour, mon point de vue ayant évolué et ma façon de faire également.

La vraie optimisation, c’est donc d’aimer tout le processus, pas seulement le résultat.

C’est d’arriver à profiter tout en anticipant.

C’est d’être dans le présent tout en étant aussi dans la projection, le futur.

C’est de prendre du plaisir dans l’action du moment mais aussi dans l’après.

C’est de savoir faire la part des choses et de ne pas tout mélanger.

5 – Comment vraiment optimiser sa vie ?

Quand on est à l’école, à chaque début d’année, on nous demande ce que nous voudrions faire plus tard.

En troisième, parfois, on voit le ou la conseillère d’orientation qui nous dit de faire ci ou ca, que cela correspond à qui nous sommes.

Alors, on suit cette voie toute tracée pour s’apercevoir que finalement, ce n’était pas le bon chemin, le bon endroit.

Qu’on est tout simplement pas à sa place.

On nous met tellement la pression pour décider de notre avenir qu’on finit par agir par défaut, à faire comme tout le monde, à considérer la moyenne comme notre norme et que si on dérive, c’est que l’on n’est pas normal, que c’est mal.

Pourtant, comme dit Morticia Adams (référence ultime !) : « La normalité est une illusion. Ce qui est normal pour une araignée est chaotique pour la mouche. »

Et je trouve donc normal de mon point de vue que nous remettions en cause de concept de « place ».

Parce qu’aucune place ne vous attend, aucun bon choix n’existe, aucun bon endroit n’est universel, aucun bon moment n’est commun, aucune route n’est toute tracée.

Souvent, en fin d’interview dans les Podcasts que j’écoute vient la question suivante : « Que conseillerais-tu à ton toi de 20 ans ?« .

La réponse est identique dans 80% des cas à savoir « rien » car personne ne serait qui il est aujourd’hui sans avoir vécu ce qu’il a vécu.

A vouloir refaire le passé, à vouloir l’optimiser, à prendre la ligne droite plutôt qu’un chemin détourné, on n’arrive pas au même endroit.

Ce sont nos prises de « risques » toutes relatives qui font que nous finissons par faire notre place et optimiser notre vie.

Il n’y a pas une place bien au chaud qui nous attend.

C’est à nous de faire notre place.

Il ne s’agit pas d’en faire toujours plus, de courir après le Burnout, de maximiser sa vie au sens premier du temps.

Il s’agit de s’écouter et d’être qui on souhaite être.

Optimiser sa vie, c’est pour moi, tout simplement être aligné avec soi-même.

Ce que l’on peut penser « perdu » n’est jamais vraiment perdu car cela contribue à qui nous sommes.

Et sans ces moments que nous pensons perdu, on ne peut pas être à sa bonne place.

6 – Optimiser sa vie, conclusion

Pour moi qui ait longtemps cherché à optimiser ma vie, à en faire le plus possible, à détester ne rien faire en apparence, j’ai appris au fil des années à lâcher plus souvent prise, à accepter d’avoir des loisirs autres que mon travail, à me mettre moins la pression.

Je me souviens d’un temps où il fallait toujours travailler plus, encore plus, où je ne déconnectais jamais.

Où chaque seconde où je n’étais pas devant l’ordi était perdu, comme si tout était une question d’heure de présence, de quantité de travail en apparence quand il s’agit toujours de faire de la qualité.

Même si notre temps est compté, je ne crois pas à la course au toujours plus.

Je crois à la course au mieux ce qui est bien différent et comme nous ne pouvons être productif qualitativement de manière prévisible, mieux vaut éviter de culpabiliser lorsque l’on ne fait rien.

Cela fait partie de la maximisation de sa vie, d’une vie qu’on vie, d’une vie que l’on choisit.

Je ne sais même pas s’il y a véritablement une course au final.

Il y a le bonheur, le plaisir, l’épanouissement …et tout cela ne calcule pas, ne s’optimise pas.

Rudy

Ps : Si vous faites parti des « bons » et pas de la moyenne, ceci est pour vous.

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7 réponses

  1. Salut .Comment optimiser sa vie? Question très délicate et très difficile puisque chacun peut y répondre différemment à travers différents filtres qui ne sont pas analogues d’une personnalité à l’autre. Mais d’abord qu’est ce que optimiser?Si on se réfère au dictionnaire le Robert optimiser veut dire les meilleures conditions de fonctionnement, de production.d’ou aussi le mot optimal qui est le meilleur possible ou encore le mot optimisme qui est une doctrine selon laquelle le monde est le meilleur ou le plus heureux possible. de ces explications ressortent l’idée de meilleur.Optimiser sa vie veut dire donc la rendre meilleure.La question qui se pose donc comment la rendre la plus heureuse et,la meilleure possible? De la on peut se demander est ce l’idée de meilleur est elle forcement en relation avec le temps minimum soit il qu’on ne doit pas perdre.? De mémé on peut se demander si la planification et la fixation d’objectifs au préalable est une condition sin canonne pour optimiser sa vie. ou dans la vie on ne peut pas s’empêcher des moments d’improvisation pour réaliser les meilleurs de ce qu’on espère.Pour illustrer cela je ‘avance cet exemple tiré du milieu scolaire puisque je suis éducateur pour montrer que l’improvisation peut être dans plusieurs situations analogues à celle de la vie plus motivante , enrichissante et productive . C’est l’exemple d’instituteur qui prévoit une leçon d’expression orale sur les oiseaux en fixant à l’avance les objectifs à atteindre et l’instituteur qui improvise sa leçon en profitant de l’occasion de la rentré inattendue d’un oiseau par la fenêtre.lequel de deux réussira sa leçon? C’est sans doute le deuxième car malgré son improvisation il provoque une motivation extraordinaire et un désir véritable chez les enfants pour s’exprimer et s’extérioriser qu’on ne peut pas obtenir de la leçon artificielle et préparée à l’avance avec ses objectifs bien définis et toute la préparation qui l’accompagne. Pour terminer je pense que la question comment optimiser sa vie dans le sens la rendre la meilleure possible peut avoir plusieurs réponses pour un religieux ou un prêtre par exemple c’est peut être en passant tout son temps dans la prière pour un politicien c’est peut être en passant la majorité si ce n’est pas la totalité de son temps dans la politique à tel point qu’un politicien ( président de la république égyptienne Abdennaceur) a déclaré qu’il ne trouve pas du temps pour sa famille et qu’il a confié la responsabilité de l’éducation de ses enfants à sa femme à qui il doit toute sa gratitude et sa reconnaissance.

  2. Cher Rudy,
    Je voulais réagir sur ta vision des startups et des levées de fond qui me semble biaisée. Il y a certes eu une période où ce que tu racontes était vrai, où des entrepreneurs pouvaient lever des millions sur un simple powerpoint, surtout aux Etats-Unis. Mais ça resta

  3. Cher Rudy,
    Je voulais réagir sur ta vision des startups et des levées de fond qui me semble biaisée. Il y a certes eu une période où ce que tu racontes était vrai, où des entrepreneurs pouvaient lever des millions sur un simple powerpoint, surtout aux Etats-Unis. Mais ça restait des exceptions, et surtout, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui.
    En effet, il y a quelques années, les VC cherchaient à rentrer sur des boites très early stage, qui n’avaient pas encore validées leurs hypothèses marchés, sans même parfois de preuve de concept. L’avantage, c’est qu’ils pouvaient rentrer sur des valo assez faibles. Néanmoins, la casse était très importante, et le facteur de risque finalement intenable. Ainsi, désormais, les fonds investissent un peu plus tard, sur des boites qui ont déjà de la traction, quitte à payer des valo plus chères.
    Aujourd’hui, lever de l’argent sur une idée, sans business model clair et un minimum de CA récurrent, me semble impossible, surtout en France. Donc penser que les startuppers ne sont pas de vrais entrepreneurs, n’ont jamais dû mettre la main à la patte, se donner caution personnelle pour emprunter quelques dizaines de k€ à la banque et démarrer, et se mettre réellement en danger pour réaliser leur vision, me semble très loin de la réalité.
    De la même façon, je ne suis pas d’accord avec ta vision « HEC = porte d’entrée obligatoire pour levée de l’argent » qui suppose que monter une startup serait réservé à une élite de bonne famille. Je sais pourquoi tu le penses : il suffit d’écouter les itw de GDIY pour découvrir une surpondération d’HEC dans les réussites entrepreneuriales. Ça démontre que les gens qui en sortent ont peut être plus envie d’entreprendre que la moyenne, et ont surement plus de cartes en main et de contacts pour y parvenir. Néanmoins, ce n’est aucunement un passage obligé, et qui souhaite réussir et s’en donner les moyens pourra créer son carnet d’adresse ou lever des fonds, même sans être sorti d’une école prestigieuse.
    Pour ma part, je n’ai pas fait d’études, j’ai créé ma première boite à 17ans, tutoyé quelques sommets, traversé aussi quelques désert. Comme toi, je n’ai découvert que très tardivement le concept de levée de fond. Et comme toi, je n’ai lancé de projets que si je savais qu’il y avait un business model solide derrière, pour la bonne et simple raison que je n’avais pas d’autres financements. Je ne connaissais aucun investisseur, mon carnet d’adresse ne comptait aucun entrepreneur de renom, je suis issu d’une famille modeste et j’ai passé mon enfance en Bretagne dans un village paumé. Pour autant, ça ne m’a pas empêcher de lever 3M€ sur ma dernière boite l’année dernière. Certes, c’est peu comparé à certaines levées qui donnent le tournis. Mais rien d’impossible même sans avoir fait HEC. Par contre, comme je le disais plus haut, oui il faut avoir une boite qui marche (en l’occurrence, je faisais + de 150k€/mois avec une boite qui avait seulement un an), oui il faut y passer du temps, faire un roadshow, négocier une LOI, passer les due deal qui viennent challenger tout ce que vous avez dit et vérifier qu’il n’y ai pas de cadavres dans les placards. Bref, on est très loin d’une simple prez powerpoint avec des millions à la clé sans vérification ou business model.
    Belle journée à toi,
    David.

  4. Salut Rudy, juste un petit commentaire pour te remercier une fois de plus pour tes Podcast qui poussent toujours autant vers le haut, je les écoute toutes les semaines et aucune lassitude, ils encouragent à faire mieux et à optimiser notre vie, comme tu le dis il arrive un moment où il faut arrêter de se poser des questions, et se laissé dominer par la peur d’échouer et pour le coup ne rien faire, il faut faire les choses et comme tu la dis dans ton podcast apporter sa petite pierre chaque jour, en ce qui me concerne, une journée bien réussi pour moi, c’est une journée dans laquelle, j’ai progressé un petit peu dans telle ou telle domaine (travail, musique et sport) et de me dire que j’ai fais de mon mieux dans l’optimisation de ma journée et dans la quête d’un meilleur moi. Encore bravo pour tes podcast et je compte bien rester Patriot encore un moment :). Au plaisir de te revoir au Superphysique Gym. A+. PA

  5. Bonsoir Rudy,

    L’optimisation, on la trouve à plusieurs niveaux :

    – Gestion du temps
    – Gestion des finances
    – Gestion des tâches
    et j’en passe !

    Pour mon cas, l’optimisation réside à être en accord avec moi-même et être en équilibre au maximum avec ces 4 mots clés : Vivre, aimer, apprendre et transmettre.

    Si je prends la branche des projets, je pense qu’optimiser son temps et sa vie en général donne de réelles opportunités et permet d’avancer dans ses projets personnels.
    Néanmoins, il faut évidemment que cela vienne de soi et comme tu l’expliques il faut être raccord avec soi-même.
    Et le sujet inhérent à cette notion d’optimisation est la définition d’objectifs / mise en place d’habitudes et routines. La mise en place de routine / habitudes me permet de définir le cadre. Après les lignes c’est moi qui choisi quoi faire dedans.
    Exemple : Je me suis mis aux échecs, j’ai fait en sorte de libérer du temps pour. Cela me plait, j’apprends ce n’est que du plus. Je prends plaisir à « optimiser » mon temps pour être raccord avec ce que je souhaite.
    Attention, néanmoins il ne faut pas que l’optimisation à tout va vire à l’obsession (et que ta vie ressemble à une usine des temps modernes de Charlie Chaplin) où tu essayes de toujours plus quicher des choses. Tu loupes un truc t’es frustré, t’es stressé. Non, pour moi il faut trouver le juste équilibre.
    Il se donner le droit à l’erreur et puis qu’est-ce que l’erreur ? Je dirai une étape de plus pour atteindre la réussite.

    Comme dirait Samuel Beckett : « Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux. »

    Damien.

  6. Salut Rudy

    Quand tu parles d’orientation par défaut en classe de troisième, je me reconnais.
    Je n’avais pas le niveau pour aller en seconde générale donc la voie professionnelle m’a été conseillée.
    J’ai fais un baccalauréat vente par défaut. Puis des études dans un autre domaine quelques années plus tard, et aujourd’hui je dirais que je suis en reconversion (ça ne s’arrête pas =)
    Peut-être que ton livre leader Project m’aurait aidé à cet âge là, pour mon orientation. En tout cas il me sert aujourd’hui. pas pour gagner de l’argent (car il est trop tôt, et ce n’est pas le but premier) mais pour le cheminement.

    A propos de ton livre j’ai une question : Actuellement je suis entrain de lire le livre « Tout est foutu » de Mark Manson, dont-tu as déjà parlé. j’ai commencé à lire le chapitre  » comment fonder ta religion ( communauté ) « et à un endroit il parle d’ennemi commun. Quand j’ai lu ça, cela m’a interpellé. ( je crois que tu en parles dans ton livre the leader project. )

    Voici ma question:

    Est-ce-que c’est l’expérience qui ta amené à dire qu’il faut trouver un ennemi commun pour construire ça communauté ? ou tu t’es inspiré de tes autres lectures ?
    D’ailleurs j’ai trouvé le mien d’ennemi. Est-ce-qu’il est commun à beaucoup de personnes je ne sais pas encore, j’en parle dans cette vidéo si tu veux voir https://youtu.be/7Nvcc6SzeFk ( je raconte simplement mon histoire )

    Bon continuation en attendant ton prochain podcast

    Damien

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