Il y a quelques jours, je discutais avec un copain qui est actuellement sous le feu des projecteurs et qui a sa horde de haters.
Je connais bien ce sujet puisque pendant des années, si ce n’est une décennie, j’ai du faire face à une horde d’insultes, de menaces qui n’ont, évidemment jamais abouti parce que j’étais sur le devant de la scène, malgré moi, dans un ancien monde où l’information était une denrée rare.
Dans cette société, quand on fait quelque chose, beaucoup de ceux qui ne font rien, qui ne sont que spectateurs, vont chercher par tous les moyens à vous rabaisser, à vous trouver des failles, à minimiser ce que vous faites.
Ils surveilleront vos moindres faits et gestes, seront vos meilleurs fans et n’hésiteront pas à la plus petite faille possible à appuyer dessus, à donner leurs avis sur tout ce que vous faites.
Ils sauront mieux que vous ce que faites, ce que vous pensez, ce que vous devez faire.
Ils penseront vous connaître parce qu’ils suivent vos publications instagram, sans prendre de recul et comprendre que l’on partage ce que l’on a envie de montrer, que ce n’est qu’une toute partie de qui on est.
En cours pour les futurs Coach via notamment mon CQP IF à Annecy, je suis régulièrement confronté à cette question : « Comment faire face aux haters ? »
Parce qu’évidemment, personne n’a envie de s’en prendre plein la gueule alors qu’il partage avec bienveillance, dans une optique d’aider autrui, de transmettre son expérience, de s’élever ensemble.
J’ai eu plusieurs comportements au fil des années que je décris dans mon livre « The LeaderProject« .
Au début, je rentrais dans le tas. Si vous ne me connaissez pas, j’ai la langue bien pendue et je sais appuyer où ca fait mal. J’ai le verbe facile de mon éducation.
Si on me critiquait, je « tapais » le plus fort possible, peu importe qui émettait la critique.
Qu’est ce que m’a apporté cette stratégie ?
Surtout des ennemis et qui est le premier conseil que je donne aux futurs coach quand il s’agit d’investiguer les réseaux sociaux : Tout faire pour ne pas se faire d’ennemis.
Par la suite, j’ai décidé de choisir mes combats. Je répondais à ceux qui allaient trop loin et je « tapais ».
Quand vous « tapez » sur quelqu’un qui a une « communauté », dans le sens de personnes qui sont fans, qui sont dans l’émotionnel, vous vous faites encore plus d’ennemis car comme ce monde est une histoire de croyance, vous ne pouvez pas remettre en cause la « fanattitude ».
Cela m’est arrivé plusieurs fois au fil des années d’avoir une horde de fan « défendre » leurs idoles.
C’était également une erreur.
Aujourd’hui, ma stratégie si on peut l’appeler ainsi, est de n’accorder aucune attention aux haters.
Parce que j’ai bien intégré que l’être humain, au sens large pour la majorité, ne souhaitait pas changer d’avis, ne souhaitait pas avoir tort et encore moins se remettre en question.
Que pour beaucoup, tout se joue à la première impression et qu’après il leur ai impossible de revenir dessus.
Qu’en plus, l’avis de gens que je n’ai pas sollicité, qui ne me connaissent pas, qui ne savent que ce que je décide de montrer ne vaut finalement rien.
Bien sur, c’est rageant de voir des personnes émettre des inepties sur soi car auparavant, cela se passait hors ligne quand le net a donné la parole à tous.
Mais vous ne pourrez empêcher la terre entière de penser et de dire ce qu’elle pense sans réfléchir.
Les personnes intelligentes pensent ce qu’elles disent, réfléchissent avant de parler et d’écrire.
Alors quand quelqu’un émet un jugement sur ce que je dis, sur ce que je fais, sur qui je suis, je n’entame plus la discussion.
Je ne cherche plus à me défendre auprès d’un inconnu car cela n’a aucune importance.
Mieux encore, je bloque et je passe à autre chose.
Car la vie est courte et il est devenu inconcevable pour moi de perdre du temps de vie pour des abrutis finis qui ne sont pas capables de se bouger et qui jalousent ce que je peux faire ou m’inventer une vie pour se rassurer.
Vous n’avez pas de temps à perdre avec des personnes qui ne vous connaissent pas vraiment.
Qui vous donnent leurs avis alors que vous ne l’avez pas sollicité.
Qui se permettent de vous juger alors qu’ils sont loin d’être irréprochables dans leurs comportements et actions.
Dans tous les cas, nous ne pouvons rien faire contre les haters si ce n’est de leur accorder le moins d’importance possible.
Personnellement, je crois à l’exemplarité. Je crois au fait de montrer, de démontrer que ce que je prêche, je l’applique.
Je crois au fait d’être cohérent.
J’ai résisté pendant plus d’une décennie à des haters, à certains que j’ai du mettre au tribunal pour enfin être tranquille à l’heure où l’on ne parlait pas encore du harcèlement en ligne.
Aujourd’hui, il m’est facile de vous partager cela avec du recul.
Et je comprends qu’il soit difficile d’appliquer mes conseils si vous débutez dans votre nouvelle branche.
Mais vous n’avez pas d’autres choix que de résister aux critiques, pas d’autres choix pour réussir que de vous faire des amis plutôt que des ennemis.
Il y aura toujours des enculés pour avoir un avis sur tout sans jamais avoir rien fait.
Des gens pour trouver des excuses à votre réussite, pour dire que vous êtes dopés, que vous trichez, que vous ne réussissez pas honnêtement.
La vérité, vous la connaissez.
Vos proches la connaissent.
Et c’est tout ce qui compte.
Le reste ? Ca n’a aucune importance.
Et de toute façon, vous n’avez pas le temps et l’énergie pour.