MON SOUHAIT POUR CETTE ANNEE

Pour Noel, ma copine m’a offert, entre autres, quelques citations écrites sur des cartons (Vous pouvez voir à quoi cela ressemble sur mon compte LeaderCast sur Instagram) sachant que je me nourris régulièrement de celles-ci afin de cultiver et d’entretenir mes ondes positives.

Alors que nous sommes le 31 décembre et que j’ai deux articles LeaderCast d’avance, je ne ne peux me résoudre à les enregistrer maintenant.

J’ai comme une démangeaison cérébrale qui m’empêche de parler de ces sujets car un autre m’obsède plus particulièrement.

Cette citation que je vois chaque jour depuis maintenant une semaine m’obsède.

A l’heure où de nombreuses personnes vont se souhaiter la bonne année, vont faire des souhaits, vont compter sur la chance « pure » pour être heureux et réussir (Je tiens à distinguer les deux – J’y reviendrais dans un prochain article), j’ai du mal à comprendre ou plutôt je comprends très bien que tout cela n’a aucun sens de faire des souhaits.

Comme quand lorsqu’une étoile filante passe dans le ciel ou que l’on souffle ses bougies d’anniversaires, nous savons tous que les souhaits ne se réalisent jamais par enchantement.

Et pourtant, chaque année, nous souhaitons et continuons à souhaiter en vain.

Comme beaucoup d’entre-vous, j’imagine, je ne sais pas vraiment quoi souhaiter ce soir ou en ce jour du premier au moment où vous lirez cet article.

J’ai atteint la plupart des objectifs que je m’étais fixé dans la vie et comme me le disait je ne sais plus qui récemment, je n’ai pas spécialement de rêves désormais.

Il y a des choses que je souhaite vivre mais que je vais vivre parce que mes efforts de ces 13 dernières années me permettent de leur donner vie, que c’est une histoire d’argent pour vivre certaines expériences.

Je vais, par exemple, aller voir un UFC cette année, parce que je suis régulièrement les combats de cette organisation, que j’aime ce côté « ego surdimensionné » qui change d’autres activités sportives où tout est lissé, comme sans vie, où personne ne dit ce qu’il pense.

C’est d’ailleurs une des raisons de pourquoi j’adorais le sprint quand j’étais jeune adolescent avec toute cette cohorte de sprinter tel Maurice Greene, Ato Boldon, Frankie Fredericks, Linford Christie, Donovan Bailey, Michael Johnson… J’adorais ce concours d’ego, cette tension complètement absente désormais du sprint mondial.

C’est ce qui fait que mon intérêt a décliné et que je n’ai jamais accroché à la « dynastie » suivante avec Usain Bolt qui n’était pas « mon style ».

Cette année, enfin, j’aimerais aussi aller voir un match de NFL à Londres pour voir comment cela se déroule en vrai.

Aujourd’hui, je sais que la vraie vie, ce n’est pas de rester derrière son ordinateur même si on y voit mieux les combats, les matchs, les paysages ou que je sais encore derrière celui-ci d’un simple clic.

J’aimerais aussi faire un potager ce qui va sans doute arriver en me remettant le nez dans les livres que j’avais acheté au moment de l’acquisition de la Villa SuperPhysique.

Je suis assez « grand » (C’est mieux que de dire vieux) pour savoir que les souhaits ne se réalisent pas et que si je veux quelque chose, je dois en faire un objectif.

Que les « j’aimerais » ne sont pas les « je vais ».

C’est comme lorsque vous proposez une activité à quelqu’un et qu’il vous répond « On verra ». C’est oui ou non, il n’y a pas d’entre deux, de « Je ne sais pas ».

Comme disait Triple H dans le livre « Les outils des géants » : « C’est un souhait ou un objectif ? Parce que cela change tout ».

C’est pourquoi je note mes objectifs en musculation et que je me dois de noter mes objectifs autres que sportifs pour leur donner vie.

Souvent et cela m’est arrivé plusieurs fois de me décourager, d’abandonner certains objectifs en cours de route.

J’invoque souvent le fait que j’en ai parlé de vive voix, que je les ai annoncés avant de les avoir réalisés ce qui, psychologiquement, est comme s’ils étaient déjà accomplis, comme une prophétie auto-réalisatrice.

Mais la vérité est qu’il faut vraiment distinguer les rêves des objectifs.

Tout le monde doit rêver et cela me fait bizarre de n’avoir aucun vrais rêves mais c’est parce que ma définition de base est fausse.

Il faut savoir que lorsque l’on se fixe des objectifs et qu’on les note, on est dans la réalité.

On arrive à déterminer ce qui est possible de ce qui n’est pas possible.

On n’est pas dans l’abstrait comme avec les rêves où on peut se bercer d’illusion.

Si, par exemple, demain, je rêve de devenir champion de MMA et que j’écris sur une feuille « Je vais devenir champion de MMA », tout de suite, cela me fait rigoler de moi-même, sachant que mon expérience est de 0 en sport de combat (Cela rappellera des souvenirs à certains qui suivent la Formation SuperPhysique).

Il est évident que je vais me décourager en cours de route, peut être même avant d’avoir commencé ce qui est d’ailleurs arrivé à la personne qui souhaitait cela et que je connaissais.

Ecrire, donner vie à ses rêves les replacent tout de suite dans la réalité et permet de savoir tout de suite si c’est réalisable, motivant et que l’on va y arriver.

C’est presque prévisible à partir du moment où écrit, on se dit que c’est possible.

Si Baptiste, c’est son prénom, s’était dit après l’avoir écrit : « Effectivement, c’est complètement hors de portée actuellement mais je peux avoir comme objectif d’apprendre la Boxe ou le JJB, parce que j’en ai envie et que cela me plait » (Sans avoir testé, c’est compliqué de dire cela mais passons pour l’exemple), ça lui aurait paru tout de suite plus faisable tout en gardant dans un coin de sa tête son rêve hors de portée pour l’instant.

Quand j’ai débuté la musculation, je rêvais comme de nombreux pratiquants qui débutent, de réaliser la barre des 100 kg au développé couché mais avec ma pauvre barre à vide en guise de charge d’entraînement, ce n’était qu’un rêve.

Alors, je ne l’ai pas écrit car je savais instinctivement que c’était hors de portée, trop lointain.

Par contre, je notais ce que je faisais à chaque séance. Je regardais ce que j’avais fait à la séance précédente avant la nouvelle pour savoir ce que je devais viser : « Un petit peu plus ».

Puis, j’ai commencé à planifier mon entraînement à l’avance, à les écrire avant de les réaliser, comme de la visualisation mais de manière plus concrète, comme si c’était déjà fait avant d’être fait ce qui rend cela plus simple à faire par la suite, comme si j’écrivais l’avenir avant qu’il se produise.

C’est d’ailleurs toute la méthodologie d’entraînement que j’enseigne via la Formation SuperPhysique et que je fais appliquer à mes élèves dans les suivis à distance que je propose sur mon site RudyCoia.com après presque 20 ans à m’entraîner et presque autant à entraîner.

Ce que j’ai appris en musculation et qui fonctionne dans 99% des cas est ce que j’applique littéralement dans la vie.

Parce que le Père Noel n’existe pas (C’est dur à encaisser, je sais). Il n’y a que lorsque l’on est enfant et que l’on souhaite recevoir certains cadeaux qu’on les reçoit.

Dans la vraie vie, les rêves ne sont pas réalisés parce qu’on les souhaite.

Ils sont réalisés lorsque l’on y va étape par étape et qu’on s’ancre dans la réalité.

Je ne dis pas que les objectifs que l’on se fixe doivent être dénués d’un peu de rêve, il y a toujours une nuance à apporter.

Il existe, aujourd’hui, de nombreuses méthodes permettant d’aider à se fixer des objectifs (N’importe quel moteur de recherche vous y aidera) mais je crois qu’il s’agit avant tout de bon sens.

Nous savons tous qu’aucun changement ne survient du jour au lendemain quand cela ne dépend que de ses actions.

Nous savons tous que tout se fait très progressivement, petit à petit.

Alors ces bonnes résolutions que l’on se forcerait presque à prendre parce que c’est la nouvelle année ? Ce que j’en pense ?

Que c’est encore une convention sociale à la con qui nous pousse plutôt à l’inaction qu’à l’action, à une vie de mort-vivant qu’à une vie remplie de vie.

C’est d’ailleurs, en partie, l’un des sujets que j’abord dans ma Formation Gratuite sur LeaderCast.

Chaque jour doit être l’occasion de faire, ne serait-ce qu’un peu, qu’un pas.

Je tombe parfois sur des citations sur les réseaux sociaux qui expliquent que si on lit 10 pages par jour, on arrive à lire un livre par mois (3650 pages par an) ce qui, si on se fixe l’objectif de lire 12 livres par an sans le décomposer ainsi, cela peut décourager.

10 pages par jour, sans rire, c’est quoi ? Pratiquement rien, possible par tous et ça peut littéralement changer une vie (N’oubliez pas de lire mon livre d’ailleurs).

Cela me rappelle mon entrée en première au Lycée lorsque l’enseignante de français nous avait fait la liste de tous les livres à lire. Le résultat ? Je n’en ai pas ouvert un seul et j’ai vite arrêté cette scolarité générale alors que je lisais chaque jour des livres et des magasines en rapport avec ma passion de la musculation sans me poser aucune question sur leurs nombres.

Même s’il n’y a pas que le « problème » de l’objectif global là dessous, il n’en reste pas moins vrai que voir trop loin, donner des objectifs trop grands à autrui également décourage plutôt qu’encourage.

Si je dis à quelqu’un qui débute une activité qu’un jour il gagnera les Jeux Olympiques, même si je le pense sur le moment (On peut imaginer n’importe quoi), celui-ci peut se décourager facilement en chemin lorsqu’il va s’apercevoir que ce n’est pas pour demain mais peut être bien dans 15 ou 20 ans s’il est vraiment jeune aujourd’hui alors que si je lui dis : Aujourd’hui, on fait cela et qu’à la fin de la séance, je lui dis « voici ce que nous ferons à la suivante par rapport ce que tu as fait », je l’encourage à faire en plus de l’impliquer ce qui fait une énorme différence à terme.

Cela ne m’empêcherait pas d’avoir des rêves plus grand pour lui mais que je garderais pour moi pour ne pas le démotiver, n’ayant pas mon expertise dans le domaine, mon recul.

Nous devons faire la même chose pour nous, du moins de manière concrète, ne pas tout de suite viser les JO mais la séance suivante en voyant où celle-ci mènera.

Mon expérience de coach me démontre d’ailleurs chaque jour que lorsque l’on est impliqué et que l’on ne fait pas qu’appliquer, les résultats sont tout autres.

Il faut comprendre ce que l’on fait, pourquoi on le fait et dans quel but, même si au début, se faire guider de A à Z et n’appliquer peut faire gagner du temps.

A terme, il faudra être le turbo du moteur et savoir « faire » pour soi.

Ainsi, je ne me fixe jamais d’objectif « lointain » mais plutôt de faire un pas chaque jour ou presque, de faire ma part, en écrivant un article, en réalisant une vidéo, en enregistrant un podcast.. sans savoir vraiment où cela me mène car cela ne fait pas partie pour moi d’un rêve plus grand car j’ai déjà atteint tous ce dont je rêvais.

Mais comme le dit cette citation qui m’a obsédé ce mardi matin qui m’a fait décalé mon entraînement, je crois en une chose :

« Un petit pas en avant peut être le début d’un long voyage. »

Alors un pas à la fois et sait-on où cela vous, me mènera, naturellement.

Restez dans le concret, soyez réaliste et peut être que demain vos ‘grands » rêves finiront par être à portée, par se réaliser.

Ce qui vous parait n’être qu’un rêve lointain, l’impossible ce jour, peut devenir possible prochainement à condition d’appliquer l’art des petits pas (Cf première partie de ma Formation Gratuite).

Je vous souhaite donc un bon voyage,

Rudy

Ps : Pourquoi ne seriez-vous pas le 104 ème ?

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