TOUJOURS UN IMPREVU !

J’avais prévu d’écrire tous les jours, dès le réveil, afin de me mettre directement dans un état productif, d’avoir déjà gagné ma journée en ayant accompli quelque chose.

Mais vous connaissez l’histoire lorsque l’on se fixe une nouvelle habitude, que l’on est amoureux d’une idée… ca ne se passe jamais comme prévu.

Prenons ce matin. Levé à 7 heure, plein d’idées en tête, mon cahier rempli de note et de sujets à aborder puis je reçois un SMS d’un magasin de bricolage pour aller chercher une commande que j’ai faite pour ma verrière entre ma cuisine et mon salon.

Par la même, je me rappelle que j’ai un colis en attente dans un point relais que je n’ai pas choisi car, comme par enchantement, cela n’a pas été livré à mon point relais habituel qui est sur le chemin du SuperPhysique Gym.

Comme je n’aime pas sortir pour rien, je décide alors de grouper tout ce que j’ai fait à faire, me rappelant ce que j’avais laissé en suspend comme aller à la déchetterie mais aussi aller m’acheter un nouveau cuissard pour le vélo que je fais presque quotidiennement et auquel mon cuissard ne résiste évidemment pas (En plus, je déteste faire des machines d’où mon utilisation au maximum de vêtement mérinos).

Et me voilà donc, à 11h15 au lieu de 7 heure à écrire.

C’est drôle de voir que toutes les distractions sont bonnes pour nous écarter de qu’on aimerait principalement faire.

De voir comment on confond des notions comme urgent et important.

Cela me fait penser à la matrice d’Eisenhower qui classe les choses à faire en 4.

En premier, ce qui est urgent et important donc à faire.

Pour moi, ce matin, c’était d’aller chercher les vitres pour ma verrière car Christophe qui m’aide pour les travaux est là toute la journée chez moi. Sans les vitres, ma verrière ne serait pas fini ce jour et autant dire que je préfère vivre avec le moins de chantier possible, d’autant plus que je travaille du salon.

En second, ce qui est important et non urgent à savoir écrire, faire un podcast solo, lire, écouter un podcast… Tout ce qui ne dépend et n’implique que moi. Je me suis donc planifié cela en priorité dès que je pourrais me poser aujourd’hui, sachant en plus que je suis du matin et que l’après midi, je suis moins créatif (Je vous invite à lire l’excellent livre de Daniel Pink à ce sujet « Le bon moment« ).

En troisième, ce qui n’est pas important mais urgent. Personnellement, je mets dans cette case tout ce que l’on essaie de m’imposer comme les factures, les révisions, les contrôles techniques, tondre la pelouse, aller à la déchetterie, faire du nettoyage…  Je fais trainer ca au maximum jusqu’à ce que je n’ai plus d’autres choix que de gérer les chantiers

Enfin, en quatrième, les taches non importantes et non urgentes comme une envie soudaine, une idée incroyable, un faux rêve… Autant dire que cela peut faire sourire sur le moment mais qu’on l’oublie rapidement si on aime que l’idée.

A cette « matrice », je rajouterais aussi que si une tâche peut se faire tout de suite, je n’attends pas pour la faire quelque soit sa position et je la fais tout de suite mais que si elle me demande plus de 5 minutes, alors je la note sur mon cahier et la planifie.

Je crois que cette manière de fonctionner est importante à avoir car elle permet de déstresser et de ne pas se sentir noyé sous l’eau.

Evidemment, cela m’arrive encore d’avoir l’impression de manquer d’air, de temps, à tout mettre au même niveau mais la réalité est que la plupart des choses ne se valent absolument pas.

A croire cela, on se fait un to-do list, de choses à faire sans fin et on « panique ». Devant la liste de choses à faire, on ne commence même pas car c’est trop, trop gros, trop long et a l’air de demander trop d’effort. Ce serait comme vouloir devenir champion olympique dans une activité que l’on n’a pas commencé 🙂

Mais la vérité est que tout ne se vaut pas.

Il y a de l’urgent et de l’important, de l’important non urgent et enfin de l’urgent mais non important qui souvent nous est imposé comme ces satanées factures.

C’est comme ca que je m’organise face à l’imprévu qui, même si je suis devenu un pro de l’organisation avec les années, peut arriver et perturber mon emploi du temps.

Dans ce cas, je me pose ces questions et modifie alors mon organisation sans stress.

Et donc maintenant, c’est l’heure de tester mon nouveau cuissard 🙂

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