COMMENT COMMENCER ?

La semaine dernière, je me suis rappelé que malgré tous les conseils que je donnais depuis maintenant des années, il pouvait être encore très difficile de commencer, de savoir quoi faire pour entreprendre et d’éviter certaines erreurs qui font « perdre » du temps.

Pourtant, je m’évertue, notamment depuis 2006 via mon travail en musculation à démystifier les idées reçues, à dénicher le vrai du faux, à expliquer le pourquoi du comment à tel point que c’est devenu ma « spécialité ».

Si je devais décrire, en partie, ce que je fais dans la vie, j’oserais bien répondre « Lutteur d’idées reçues ».

Pourtant, cela ne suffit pas à vous aider drastiquement, en dehors de ceux qui font appel à mes services de coaching à distance ou qui sont en contact permanent avec moi via ma salle sur Annecy ou encore via le forum de la Formation SuperPhysique destinés à préciser certains points, à discuter de tout et de rien comme une vraie tribu.

Il est vrai que, si vous me suivez depuis un moment, j’insiste fortement pour que vous vous fassiez votre propre avis, que vous fassiez vos choix et qu’ainsi, on peut attendre en vain un déclic pour être rassuré que l’on emprunte le bon chemin, que l’on a fait le bon choix (Cf ce LeaderCast).

Si on n’a pas la certitude que ce que l’on fait va être bien, comme on veut, on peut ne jamais se lancer.

Or, vous devez le savoir mais :

1 – Nous n’avons presque aucune certitude dans ce monde.

2 – Plus on fait, plus on s’améliore dans le sens où les premières fois sont toujours insatisfaisantes ou presque. Ça ne peut pas être parfait, comme on veut, digne des meilleurs spécialistes du sujet en place depuis des années, voir des dizaines d’années.

C’est pourquoi aujourd’hui, j’aimerais vous donner 3 conseils essentiels, peut être même obligatoire pour commencer et enfin vous lancer.

Ils ne sont pas très compliqués à lire, à entendre mais bien plus difficile qu’il n’y parait à appliquer.

Le premier, c’est, et ce quelque soit le sujet, sans vouloir forcément mettre en avant ma paroisse, c’est de ne pas se disperser et de choisir un « mentor ».

Autrement dit, d’éviter de multiplier les sources d’informations.

D’éviter, en tant que débutant, ce que l’on est parce que l’on n’a pas encore vraiment commencé, de ne plus savoir où donner de la tête parce que chaque individu, même si nous parlons la même langue, n’utilise pas les mêmes expressions, le même langage pour expliquer la même chose.

Manquant alors de connaissances dans un domaine, et je le répète, c’est normal, Cf ce Podcast :

On ne peut pas « savoir » qui dit vrai, si les personnes disent peut être la même mais différemment parce qu’on n’y comprend rien.

Nous sommes dans un système de croyance au lieu d’être dans un système de connaissances et de compréhension.

C’est pourquoi vous devez choisir une source, un auteur, un « mentor », même si celui-ci est à distance et suivre tout ce qu’il dit, éprouver ses méthodes au moins un temps pour acquérir de l’expérience, vous faire la main.

L’une des pires erreurs, c’est d’écouter tout le monde, à ne plus rien comprendre, à ne plus savoir où tourner la tête, à ne plus savoir quoi faire, surtout dans un monde, je le rappelle, où les apparences ne sont souvent que les apparences, rien de plus.

C’est à cause de cela que de nombreuses personnes n’atteignent jamais leurs objectifs car elles essayent d’appliquer tous les conseils qu’elles lisent et entendent sans qu’il n’y ait de cohérence entre eux.

A la fin, on fait tout et n’importe quoi et forcément, on n’avance pas sauf coup de chance.

C’est simple à comprendre : Si j’écoute Pastèque, Melon et Abricot, tous les trois vont me dire qu’ils sont meilleurs que leurs voisins, ils vont m’expliquer leurs qualités, ce que n’ont pas « compris » les autres et qu’en les choisissant, je fais le bon choix.

Alors devant ce discours, je vous le dis, il n’y a qu’une seule solution : Choisir.

Choisir un mentor, ce qui vous apparaît sensé, logique, que vous comprenez.

Si une personne utilise des mots compliqués et que vous êtes obligés d’utiliser un moteur de recherche tous les trois mots, fuyez.

Tout doit vous être facilement compréhensible sinon c’est que cela ne s’adresse pas à vous.

Je vais vous prendre un exemple qui me parle personnellement.

Actuellement, je m’intéresse au jardinage, à créer un potager.

Alors évidemment, il y a des centaines de sites, de chaînes Youtube, des milliers de livres disponibles et en « concurrence ».

Pour m’y retrouver au mieux, n’y connaissant absolument rien, j’ai demandé conseils aux personnes qui suivent le SuperPhysique Podcast puisque cela a un rapport direct avec la prochaine Villa SuperPhysique (Cf ce LeaderCast) afin d’être aiguillé au mieux.

Evidemment, personne ne m’a recommandé de lire le même livre.

Alors, j’en ai acheté trois pour débutants.

J’ai lu le premier sans accrocher car tout était trop avancé pour moi, trop compliqué, pas accessible pour l’instant.

J’ai attaqué le deuxième et la, ça me parle. Je comprends tout, c’est simple, je me vois déjà faire.

Je sais (croyance) qu’en appliquant ce que l’auteur me conseille, je vais réussir à me lancer, à faire un petit quelque chose ce qui est mieux que rien pour commencer.

Ce sera mon mentor et je vais « poncer » tout ce que raconte cet auteur puis évidemment, par la suite, dès que possible, passer par la pratique parce que la théorie reste la théorie.

Alors mon premier conseil serait de trouver un mentor qui vous parle, que vous comprenez et de poncez tout ce qu’il a fait et fait.

Vous gagnerez un temps fou.

Et surtout, oubliez tous les autres tant que vous n’avez pas éprouvé tout ce qu’il dit.

Ecoutez tout le monde et donnez du crédit à tous, même si chacun a l’air spécialiste, est une énorme erreur qui ne débouche jamais sur rien.

Quand j’étais adolescent, mon mentor en musculation, c’était Jean Texier.

J’ai lu absolument tous ces ouvrages, à l’exception d’un ou deux qui n’étaient plus disponibles, plus édités.

Et seulement après, j’ai changé de mentor.

Mais pendant quelques années, je ne jurais que par lui et cela m’a fait gagner un temps fou.

Le deuxième conseil que je souhaite vous donner, c’est celui de bien définir en amont à qui vous souhaiter parler, qui vous souhaitez aider.

De ne pas essayer de parler à tous le monde, de plaire à tout le monde car ce n’est qu’une utopie.

Vous devez donc définir quel public vous souhaiter aider, ce qui vous anime.

Par exemple, je parle, en musculation, aux personnes, hommes et femmes, qui sont perdues parmi la masse d’informations, qui ont entre 25 et 45 ans en moyenne, qui ont une vie bien établie et qui souhaitent se transformer physiquement et psychologiquement via la pratique de la musculation sans dopage, sans négliger leurs santés.

C’est ce qui m’intéresse, ce qui me parle.

Je ne cherche pas à parler aux jeunes de 15 ans qui débutent la musculation et qui sont pressés de progresser ou aux personnes qui veulent faire de la compétition culturiste.

Mon discours n’est pas orienté pour les pratiquants de Force Athlétique ou les haltérophiles mais vers les personnes qui recherchent un certain équilibre.

Si vous ne déterminez pas en avance à qui vous souhaitez vous adresser, votre message, votre discours sera moins impactant et il y a de fortes probabilités que vous parliez dans le vide.

C’est pourquoi, si je devais me donner un conseil, si je pouvais remonter dans le temps, j’insisterais pour être plus polarisant.

Parce que rien ne sert d’essayer de plaire à tout le monde.

Ce n’est pas « plus je plais, et plus je réussis » dans le sens épanouissement et financièrement pour arriver à vivre de son entreprise.

Ce n’est pas « plus je suis apprécié », plus j’ai de like sur les réseaux sociaux, plus ça marche.

Rien ne sert d’être sympa et complaisant avec tous.

Il faut dire les choses telles qu’elles sont pour qui elles sont sinon, certes, on pourra devenir célèbre mais à quoi bon ?

Un autre exemple : Avec LeaderCast, je cherche à parler aux gens qui veulent agir par choix, se prendre en main, être leur propre Leader.

Je ne cherche pas à convaincre les personnes qui ne veulent pas réfléchir qu’il faut réfléchir, je ne cherche pas à expliquer à celui qui veut rester dans son « confort » pourquoi il devrait se prendre en main et encore moins à celui qui est content de faire comme tout le monde pourquoi il devrait apprendre à compter sur lui.

Je parle à ceux qui sont déjà convaincus de cela en essayant de partager mes « recettes » tirées de mon expérience.

L’erreur est peut être d’essayer de convaincre ceux qui ne le souhaitent pas.

Comme je le dis souvent à mes élèves, on ne peut « sauver » que ceux qui ont envie d’être sauvé dans le sens où l’on n’est pas sensible à un discours tant que l’on n’est pas concerné.

Un bon exemple est celui de l’échauffement ou des étirements en musculation qui passent à la trappe jusqu’à temps que l’on ait ses premières douleurs anormales.

Déterminez donc qui vous souhaitez aider et polarisez au maximum votre discours en ce sens.

Ce n’est d’ailleurs ni plus, ni moins que la technique de la « niche ».

Enfin, mon troisième conseil serait de se mettre des œillères et d’arrêter de regarder ce qui se dit autour sur vous et vos projets.

Souvent, en début de projet, si c’est son premier surtout, nous avons tendance à accorder trop d’importance à ce qui se dit, que cela soit dans la vraie vie avec nos proches ou via les différents réseaux sociaux.

Vous devez savoir, et c’est pourquoi le point précédent est important, que l’avis de personne qui ne sont pas concernés par ce que vous faites, qui n’y participent pas n’a aucune valeur, aucun intérêt.

Pire, ce sont de mauvaises ondes qui peuvent vous décourager alors que vous manquez de confiance dans vos capacités à entreprendre et à réussir, qui peuvent vous miner le moral quand ce qui compte, c’est d’entretenir les bonnes ondes, celles des gens qui vous encouragent, qui croient en vous.

Je suis persuadé, et je pense que vous le savez si vous me suivez depuis un moment, que l’entourage est extrêmement important et pas seulement les gens que l’on voit régulièrement mais aussi tout ce que l’on regarde et ce qui nous arrive.

C’est pourquoi parfois, je n’hésite pas à engueuler gentiment les personnes qui m’écrivent pour me dire que bidule a fait une vidéo sur moi ou que monsieur patate discrédite sur un forum ce que j’essaie de faire, de transmettre.

Parce que çà ne me regarde pas et que cela ne sert à rien sauf à me faire perdre du temps et à me rendre moins productif, moins « heureux » sur le coup.

Si des gens ont du temps à perdre à me critiquer, à essayer de me ramener à leurs niveaux virtuellement, c’est que leurs vies ne doivent pas être très intéressantes.

Et plutôt que de m’énerver comme j’aurais fait plus jeune, avec moins de recul, je plains ces gens là. Je ressens presque de la pitié devant un tel mal être exprimé.

En ce sens, personne n’a besoin de recevoir de mauvaises ondes, encore moins quand il commence et qu’il ne sait pas encore que l’avis de ceux qui ne font rien ne vaut rien et ne compte pas.

Au contraire, on doit cultiver les bonnes ondes, les encouragements en lisant, en écoutant des interview de personnes qui ont réussi, en choisissant de côtoyer des personnes qui nous tirent vers le haut.

Vous devez savoir qu’à partir du moment où vous ferez quelque chose, tous ceux qui ne font rien, qui sont des moutons essaieront de vous décourager. Ils vous listeront les risques sans parler des avantages.

Ils vous raconteront des histoires à dormir debout pour que vous restiez comme eux et que vous ne vous éleviez pas, pour que vous restiez dans le troupeau.

Parfois, ils vous chercheront des poux alors que vous êtes chauve comme un oeuf parce que travailler et réussir n’est pas acceptable pour eux qui n’ont pas envie de travailler.

Il faut bien qu’ils justifient leurs inactions, le fait que vous réussissiez ou que vous allez réussir. Forcément, vous êtes le méchant de leurs histoires et ce sera toujours ainsi pour ce type de personne avec qui vous n’avez pas de temps à perdre.

Parce qu’ils ont peur, parce qu’ils manquent de courage, parce qu’ils ne savent pas faire de choix et qu’ils préfèrent être prisonnier que libre, du moins plus libre.

Alors évitez-vous de perdre du temps et de recevoir des mauvaises ondes.

Concentrez-vous sur ce que vous pouvez faire pour améliorer les choses.

A faire ce qui est en votre pouvoir et ne dépend que de vous et de votre travail.

Apprenez à ne pas compter sur les autres, à ne pas accorder du crédit à tous le monde sous prétexte qu’il écrit sur internet ou qu’il a la parole dans la vraie vie.

Ce n’est parce qu’on parle qu’on dit vrai. Ce n’est parce que c’est écrit sur Internet ou dans un magasine que c’est la vérité.

Surtout dans un monde où tout le monde peut le faire facilement (c’est un peu plus compliqué de faire des articles et encore plus de faire un livre ce qui apporte plus de crédit en apparence à ce que l’on fait).

Si jamais, vous doutez de ce que vous faites, rappelez-vous que tout le monde doute.

Et que la seule façon de vaincre le doute, c’est d’agir, de faire.

Personne ne pourra faire à votre place et assurez votre réussite future sauf vous.

Et ce n’est certainement pas en écoutent ceux qui n’y connaissent rien, qui ne vous connaissent pas et qui ne demandent pas à être sauvé parce que vous souhaitez ou apportez déjà.

C’est en ce sens, comme je le disais plus haut, que vous devez polariser votre discours.

Et alors, les personnes intéressées finiront par venir, petit à petit, en quantité plus ou moins importantes en fonction de votre niche et de votre persévérance.

Voilà donc comment vous devez commencer.

Simple en apparence, difficile dans la pratique.

Mais je peux vous assurer que si vous faites cela,

Vous finirez pas réussir à force de persévérance.

Alors vous commencez ?

Ou vous faites parti de ceux qui ne font rien et qui critiquent ceux qui font ?

Au choix.

Rudy

PS : Si cet article vous a plu, merci de faire de votre part. Un petit bonheur en appelle un autre.

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