POURQUOI ET COMMENT SE LANCER ?

Se lancer, oui, mais comment ?

Et surtout pourquoi ? 

Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons pris conscience que nous n’avions qu’une seule vie et que le temps passait vite.

De plus en plus de personnes souhaitent travailler pour elles-mêmes et non pour autrui, surtout dans des sociétés sans visages, très hiérarchisées.

La course à la productivité, à produire toujours plus est en passe d’être remplacée.

Mais beaucoup de personnes ont peur et doutent de réussir à vivre de leur projet.

D’expérience, je peux vous dire qu’elles ont raison car avoir un projet, se lancer n’est pas suffisant à assurer la pérennité de celui-ci.

Avant d’aller plus dans le détail, je vous invite à vous inscrire pour recevoir ma Formation Gratuite qui est le préambule à cet article et la complétera à merveilles où j’aborde des sujets comme :

  • Comment démarrer aujourd’hui ?
  • Comment avoir des idées et développer son « muscle » à idée ?
  • Comment forcer ?
  • Les trois questions à se poser qui sera repris en partie dans cet article.

Alors comment se lancer pour être sur de « réussir » ?

Sommaire

1) Se lancer – Le Podcast
2) J’en ai vu un paquet
3) Se lancer avec Roman Frayssinet
4) Des distinctions importantes pour vraiment se lancer
5) Conclusion

1 – Se lancer – Le Podcast

2 – J’en ai vu un paquet

Quand j’ai commencé la musculation, j’ai pu voir une multiplication phénoménale des forums internet de musculation.

Au début, il n’y avait que Powerattitude et Smart Weight Training qui est devenu SuperPhysique au moment où je les ais rachetés en 2009.

Mais de 2001 à 2006, des dizaines et des dizaines sont nés pour aujourd’hui ne plus exister.

Certains n’ont même pas dépassé les un an d’existence. Pourtant, il y en avait des vraiment très spécifiques dont même un pour les utilisateurs de stéroïdes anabolisants, tout l’inverse du « public » de SuperPhysique.

Après la mort progressive des forums, j’ai vu de nombreux sites de musculation se monter mais comme j’avais de l’expérience, je savais que beaucoup étaient amenés à disparaître.

J’avais commencé à travailler via mon site RudyCoia.com que je viens d’ailleurs de refaire, qui va encore se modifier dans les semaines qui arrivent mais j’avais compris une notion essentielle : La passion ne suffit pas.

A une époque, conscience de cela, j’avais proposé à deux sites de les « financer », autrement dit de les acheter.

Je leur avais partagé mon expérience et je savais que sans gagner d’argent, leurs passions finiraient par s’éteindre, que l’on ne pouvait pas publier des articles, des vidéos chaque semaine indéfiniment sans retour sur investissement, surtout en dépensant qui plus est, son propre argent.

Les caisses ne sont pas illimitées et à un moment, si le bilan est plus que négatif, on finit par abandonner.

Le premier site que je voulais « acheter » était un site qui pouvait s’apparenter au Crossfit à un moment où je souhaitais lancer SuperFit, un site comme SuperPhysique mais plus sport en général avec des articles, des vidéos, des présentations d’endroits où faire du sport (club, salle…), avec différents niveaux à atteindre par rapport à des tableaux de performances comme sur le Club SuperPhysique mais pour être ce coup-ci, un athlète complet.

J’avais déjà conscience que la musculation seule ne suffisait pas à être un véritable athlète.

J’ai proposé d’acheter tout ce qui avait été fait, de renommer le site et de financer tous les déplacements de l’équipe éditoriale puis à terme de monétiser avec du coaching, des compléments alimentaires, des vêtements…

J’ai exposé mon plan mais ce premier site a désiré garder son indépendance.

Le résultat : En 2015, le site a fermé après avoir démarré en trombe en 2010 où il était pratiquement un incontournable. dans le milieu de la musculation.

Les articles ont été de moins en moins nombreux et le site s’est éteint de lui-même. Je suis prêt à parier que 90% d’entre vous n’en ont jamais entendu parler.

Cela me remémore que le site appartenait principalement à l’un de mes anciens élèves en Suivi-Coaching qui a préféré garder son indépendance complète malgré mon partage d’expérience et mon offre qui lui aurait permis d’avoir une vision moyen terme.

Le deuxième site était un site de comparatif de compléments alimentaires. Nous avions eu l’idée avec SuperPhysique de lancer ce site dans notre écosystème mais nous ne disposions pas du temps nécessaire pour faire cela.

Comme certains le faisaient déjà et j’ai donc proposé à l’un d’eux de le « racheter ».

Comme le premier site, il a préféré garder son « indépendance » et n’a pas dépassé la barre des deux ans d’existence avant de complètement disparaître de la surface du globe.

Si la passion ne suffit pas à se lancer et à être certains de réussir à mener à bien son projet, que faut-il faire ?

3 – Se lancer avec Roman Frayssinet

La semaine dernière, dans ce LeaderCast, je vous avais teasé avec le podcast « Nouvelle école » où Roman Frayssinet était interviewé :

Celui-ci conseillait pour se lancer dans un projet de réunir deux des trois conditions suivantes :

1 – Il faut que le projet plaise, anime, passionne.

2 – Il faut que le projet soit financièrement intéressant.

3 – Il faut que les personnes avec lesquelles on va travailler nous motivent.

Autrement dit, la passion, c’est bien mais c’est comme dans un couple, s’il n’y a que ça, le couple ne survit pas bien longtemps.

Je sais qu’en France, on n’aime pas parler d’argent mais la vérité est qu’à un moment, vous devez bien gagner votre vie.

Oui, vous n’êtes pas obligé de gagner des sommes astronomiques, vous n’êtes pas obligé de gagner 3000 euros par mois net mais vous êtes obligé, d’expérience, de gagner de l’argent et pas des clopinettes, d’avoir un certain retour sur investissement en regard de la perception de vos efforts.

Souvent, je me pose la question de l’avenir de LeaderCast. Je me dis que si je devais arrêter l’un de mes projets, ce serait celui-ci.

Je passe des heures chaque semaine à écrire mon article, à enregistrer un Podcast avec tout l’administratif qui ne me passionne pas derrière, pour un faible retour.

J’ai un Patreon où je me rends bien compte que beaucoup ne sont pas prêts à soutenir ce qui leur apporte de la valeur, leur fait du bien ce qui n’est pas très « motivant » objectivement. Heureusement, je sais me concentrer sur les « bons » et j’apprécie leurs soutiens, je fais donc dans le subjectif.

Chaque semaine, j’expédie plusieurs livres « Leader Project » ce qui me donne du plaisir mais on est loin d’un véritable retour sur investissement.

Si je réfléchis un instant, je ne fais pas tout ce qu’il faut pour que LeaderCast « marche », même si je m’y mets de plus en plus, notamment à travers ces articles mais cela, je le sais parce que j’ai l’expérience de monter des projets sur le web, que j’ai travaillé et que je travaille avec des gens « passionnants ».

Je ne fais donc pas LeaderCast pour l’argent principalement.

Je le fais parce que le sujet me passionne et m’obsède certaines fois au point de m’empêcher de dormir et parce que vos retours, l’aide que je vous apporte, les échanges que nous avons me motivent.

Si je n’avais que la passion sans vos retours, j’aurais abandonné depuis longtemps.

C’est comme le Club SuperPhysique où chaque année, je mets de ma poche. Si je continue, c’est parce que le projet m’anime et que la majorité des personnes qui y participent me poussent à m’élever tout comme j’espère le faire pour elle, que c’est important à leurs yeux.

C’est pourquoi cela m’a semblé une évidence sur laquelle je n’avais pas mis de mot quand Roman Frayssinet a parlé de ses « règles ».

Je souhaiterais toutefois ajouter que même si la passion personnelle est là, que les personnes avec qui on « pratique » nous motivent, à un moment, s’il n’y a pas de gain financier, le projet finit par s’éteindre parce qu’à un moment, on doit gagner sa croûte et avoir un retour.

On dit que le temps, c’est de l’argent et sans être complètement vrai, ce n’est pas faux.

Alors comment tout réunir pour ne pas faire que se lancer ?

4 – Des distinctions importantes pour vraiment se lancer

Lorsque j’ai décidé d’écrire mon livre « The Leader Project », cela faisait des années que je voyais des personnes se lancer et échouer.

Lors des conférences que j’animais, je les entendais me parler avec passion mais ne pas savoir comment tirer partie de cette passion.

Beaucoup ont l’idée du projet mais n’osent pas se lancer parce qu’elles ont peur de ne pas être à la hauteur, elles ne se sentent pas légitimes.

Elles ne veulent pas plagier ce qui a déjà été fait et elles ont peur de se livrer. Recevoir des critiques de personnes pour lesquelles elles n’ont pas particulièrement d’estime est une idée qui les découragent avant même d’avoir commencé.

Alors elles font comme tout le monde, partagent du contenu comme tout le monde, ne font rien qui apportent de la valeur, rien de « nouveau » ou de « différents ».

Plutôt que de parler de leurs expériences, elles parlent froidement. Elles jouent la carte de l’indifférence plutôt que celle de l’authenticité.

Plutôt que de montrer qu’elles savent de quoi elles parlent, elles se retrouvent à parler comme la moyenne, à être la moyenne.

Cette semaine, j’ai eu une consultation particulièrement intéressante avec Matthieu qui me demandait le meilleur conseil que je pouvais lui donner car il souhaitait lancer son site et commencer à poster sur les réseaux sociaux. Il avait toutes ces peurs.

Je lui ai dit que le meilleur conseil que je pouvais lui donner pour se lancer, c’était tout simplement de parler de soi, c’était de parler de son expérience.

Ce n’est pas de réinventer le monde, ce n’est pas d’essayer de tout recréer de A à Z, c’est de parler de son expérience dans le domaine qui nous passionne.

Alors la question de la légitimité ne se pose plus, la question de faire comme tout le monde non plus car notre expérience n’est pas contestable.

En clair, il s’agit simplement d’être à sa « place » et de ne pas essayer de sauver tout le monde, d’aider tout le monde.

Aujourd’hui, sans cibler, je ne crois pas un instant que l’on puisse réussir étant donné le nombre de personnes qui se lancent, à moins d’avoir plusieurs millions sur son compte et de tout investir dans la « communication ».

Une autre distinction qui me semble importante à faire est de rapidement prendre conscience, comme je l’expliquais plus haut, qu’aucun projet ne peut survivre si l’on ne finit pas par gagner de l’argent avec.

Or, on ne crée pas du contenu de la même façon quand on souhaite en vivre et que l’on a une vision à long terme que lorsque l’on fait cela comme ça.

Beaucoup se perdent avec les mauvais marqueurs à rechercher le nombre d’abonnés en oubliant que le nombre d’abonnés ne suffit pas à perdurer et à entretenir la passion.

C’est pourquoi on peut être surpris quand certains disparaissent des réseaux sociaux alors que l’on peut avoir l’impression que grâce à ces « faux marqueurs », ils vivent une vie incroyable.

Parce qu’à un moment, encore une fois, il faut gagner sa croûte.

Jim Rohn disait : « La qualité de nos vies est largement déterminée par la capacité que l’on a à persuader et à convaincre les autres« .

Il ne s’agit pas de devenir un vendeur sans scrupule, un vendeur de camelote, un marchand de tapis pour reprendre l’expression mais d’être quelqu’un qui propose des solutions à des problèmes, qui répond à un ou plusieurs besoins.

En clair, comme je l’expliquais dans ce Leadercast, la meilleure façon de vendre n’est pas de vendre, c’est d’être soi-même, d’avoir la bonne éducation, de comprendre comment nous fonctionnons.

Et pour cela, même si nous connaissons la théorie, il faut mettre en pratique.

C’est pourquoi je conseille à chacun de créer rapidement son premier produit même gratuit pour se faire la main comme par exemple dans le cas d’une inscription à une newsletter.

Rien n’empêche de faire des tests, encore des tests, toujours des tests. J’en fais personnellement sans arrêt même si vous ne les voyez pas.

Parce qu’avoir des « abonnés », c’est bien mais que cela ne suffit pas pour se lancer et continuer.

Il faut se mettre dans cette démarche de « proposer » et c’est cela qui fera que vous arriverez à vivre de votre passion à terme.

Si vous vous lancez sans avoir cela en tête, le virage à 180 degrés risque d’être très difficile parce qu’on ne crée pas du contenu de la même façon, on attire pas le même public qui risquera d’ailleurs de vous le reprocher au moment du virage.

Si jamais, vous souhaitez aller plus loin sur ces sujets, j’explique tout cela en détails, étape par étape, pour vivre de sa passion dans mon livre « The Leader Project« .

5 – Conclusion

J’aimerais que l’on puisse vivre d’amour et d’eau fraîche, que l’on n’ait pas à se soucier de faire ce qui nous plait ou pas.

Mais dans notre monde, la monnaie d’échange est l’argent et si l’on n’a pas d’argent, on ne mange pas, on ne vit pas.

Certes, nous ne sommes pas obligés de gagner des millions mais un « minimum » est requis pour avoir une certaine liberté de faire ce que l’on aime.

Cela passe par la « vente » et surtout une façon d’être qui diffère de ce que font la plupart mais qui n’est pas si difficile à s’approprier.

Est-ce un prix difficile à payer pour se lancer et vivre de sa passion ?

A vous de me le dire.

Rudy

PS : Vous êtes un Patreote, non ? 🙂

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