LA MODE DE L’INSPIRATION

L’inspiration, vaste sujet, surtout dans un monde où celle-ci semble se trouver à chaque coin de rue.

Où quand on allume son téléphone, tout le monde semble s’inspirer de tout le monde.

Où il est difficile de ne pas tomber sur de banales citations, sur des paroles censées inspirer la moyenne.

Mais je ne suis pas la moyenne et si vous me lisez aujourd’hui, vous ne l’êtes sans doute pas non plus.

Vous n’êtes pas inspiré de paroles mais de faits.

C’est là tous le sujet de mon article.

Où trouver véritablement l’inspiration pour s’élever ?

1 – Podcast sur l’inspiration

2 – L’inspiration du pauvre

Comme tout le monde, certaines citations me parlent plus que d’autres.

Par exemple, celle d’Isaac Newton : « Lors deux forces sont jointes, leur efficacité est double ».

Je m’en suis d’ailleurs servi lors de mes premiers flyers pour le Club SuperPhysique.

Je l’ai ensuite décliné dans le « Ensemble pour faire mieux que seul ».

Mais je constate que de nombreuses citations sont utilisées chaque jour sans raisonnement, dans le sens où celle-ci sont posées comme un cheveux sur la soupe, l’horreur quoi !

A tel point qu’à l’instar du fil dans la fondue de Marius, celle-ci deviendra immangeable. Pourtant, nous continuons à les gober comme des mouches, comme si nous en redemandions.

Jess Liaudin, ancien combattant UFC, avec qui j’ai fait deux podcasts exceptionnels :

disait, il y a maintenant quelques années être « surpris » de voir des personnes avoir comme objectif d’inspirer les autres sur les réseaux sociaux.

En tant que l’un des premiers français à pratiquer le MMA à haut niveau, inspirer autrui n’a jamais été son but.

Il s’entraînait, se donnait les moyens parce qu’il était motivé, qu’il aimait l’activité (Cf ce Leadercast).

Il ne faisait pas pour les autres en priorité et encore moins pour donner envie à autrui de faire.

Aujourd’hui, de nombreuses personnes m’écrivent pour me demander comment être motivé ?

Elle me demande comment je pourrais les motiver, pensant que mon travail est de les motiver à faire plutôt que de faire ou de faire faire.

Que je détiens des mots, des expressions particulières qui peuvent tout changer mais que je me garderais sous le coude pour mes élèves.

Bien sur, il y a une part de psychologie dans le « coaching » mais ce n’est pas comme motivateur que je me définie aux premiers abords.

C’est pour cela que j’ai du mal avec des personnes comme Anthony Robbins malgré le fait que son livre « Le pouvoir illimité » que m’avait conseillé Franck B, un membre des Forums SuperPhysique lorsque j’avais 15-16 ans, m’ait fortement influencé.

J’ai la mauvaise impression qu’aujourd’hui, plutôt que de compter sur soi-même, on cherche la « force » ailleurs, en autrui.

Quand je lis des commentaires : « Tu me donnes de la force », j’avoue ne pas comprendre.

Comme si on avait besoin d’entendre des gens crier sur les autres, qu’on avait besoin de se bourrer le crâne à longueur de journée de citations qui ne signifient rien sans les actes derrières.

Comme si on avait besoin de croire que certains vivent une vie de rêve en « admirant » leurs photos instagram parce que l’inactivité, qui est devenue la norme, est devenue déprimante.

On ne partage plus ce qui nous inspire réellement, ce qui est une extension de soi-même (Cf ma recommandation dans mon livre The Leader Project ») mais ce qui parait être la citation à partager.

C’est comme cela, qu’ayant rencontré de nombreuses fois des personnes des réseaux sociaux, des « influenceurs », ils n’étaient que l’ombre d’eux-mêmes, du moins de ce qu’ils voulaient bien montrer sur les réseaux.

C’est pourquoi l’inspiration sur les réseaux sociaux est l’inspiration du pauvre.

Parce que rien n’est vraie et que rien n’inspire.

C’est du vent, du mensonge, du bobard de compétition.

C’est pourquoi je me refuse et que je ne le peux pas rentrer dans ce jeu du partage fantôme d’une vie qui ferait culpabiliser et qui fait déprimer de plus en plus ceux qui consomment ces « mensonges » et qui y croient dur comme fer en comparant leurs vies, en se disant qu’ils vivent une vie pourrie.

A ce rythme, on finit par vivre sa vie, la voir rythmée par celle des autres puisque rien de bien ne se passe dans la nôtre.

3 – La véritable inspiration

Heureusement, la véritable inspiration existe.

C’est celle que vous ressentez quand vos poils se hérissent, quand un record est battu et que cela vous touche.

Pour moi, c’est quand Michael Johnson bat le record du monde du 200m Atlanta en 1996 en 19 »32

Inspiration
Ce qui devrait être l’inspiration pour tous.

C’est quand Christine Arron bat le record d’europe du 100m en 10 »73.

C’est quand Michael Phelps gagne je ne sais combien de médaille d’or.

C’est quand votre équipe favorite se transcende pour réaliser un exploit, pour gagner.

La véritable inspiration, ce n’est pas de dire.

C’est d’abord de faire et ensuite de parler, d’être en accord avec ses faits.

Bien sur, on peut dire que l’on va faire et réaliser par la suite mais ce n’est pas la norme.

C’est pourquoi je préfère toujours ne rien annoncer, faire dans l’ombre et annoncer quand c’est fait.

Voir s’afficher devant mes yeux que l’on n’aime pas faire du sport et voir derrière des commentaires « Tu me motives » me fait me sentir dans un monde complètement différent.

Le seul problème est que ce comportement est devenue celui de la majorité, nivelée sans arrêt vers le bas.

Au lieu d’admirer les champions, de leurs accorder notre attention, nous préférons regarder le pékin moyen, incapable de se donner les moyens de ses ambitions, qui se plaint sans arrêt, qui n’a rien de super.

Parce qu’il semble plus accessible, à porter parce qu’il ne faudrait surtout pas rêver et encore moins compter sur soi pour se transcender.

Il ne faudrait surtout pas être l’exemple dont on a besoin, qui nous inspire.

Il ne faudrait pas être l’exemple qui nous convainc, même si on sait que le seul moyen de convaincre est l’exemplarité.

On préfère chercher ailleurs alors que si l’on n’est pas capable de s’inspirer soi-même, d’être fier de soi, c’est déjà perdu d’avance.

Certains jours, après avoir bien « travaillé », je relativise et je me sens accompli, motivé à faire encore.

Parce que l’action appelle l’action que la première motivation doit être déjà d’être la personne que l’on désire être, qui fait les actions qui la fait rêver.

Je m’auto-motive et cela peut paraître suffisant de le dire ainsi mais c’est le cas.

Quand j’écris un article que je trouve « bien », cela me motive pour en écrire un autre, vos retours n’intervenant que dans un second temps pour renforcer ma motivation et accroître mon inspiration.

La véritable inspiration, c’est que nos rêves sont en accord avec nos actions.

L’auto-inspiration, c’est la base.

4 – S’inspirer des meilleurs

Régulièrement, certains de mes amis me demandent comment cela se fait-il qu’X ou Y soient autant suivis sur les réseaux sociaux, qu’il fasse autant de « vues », qu’il ait autant d’influence.

Limite, ils sont dégoûtés et répugnés de ce monde et se disent que la connerie humaine n’a aucune limite.

Cela me rappelle un reportage qui date d’il y a quelques années où des sportifs de haut niveau expliquaient qu’ils étaient dans une situation précaire, sans sponsor, qu’ils devaient travailler à côté en plus de leurs entraînements.

J’en avais même fait l’analyse dans cette vidéo :

Ce n’est pas une grande nouvelle mais le monde tourne à l’envers.

Au lieu de donner de l’importance à ceux qui se donnent les moyens de s’élever, nous donnons notre attention à la première fille qui se met cul nu.

Quelle inspiration quand on y pense.

Certains penseront que c’est foutu, que l’on ne peut y rien faire mais je crois, comme je le disais ce récent article Leadercast, que chacun a le pouvoir de changer sa « donne ».

Notre attention détermine ce qui grandit ou s’éteint, la stagnation n’existant pas.

Je crois qu’il faut arrêter de partager des citations pour partager des citations, surtout si cela ne nous reflète pas un instant.

On a tous envie de croire qu’on est un super héros, d’être un super héros mais la vérité, c’est qu’une citation sans acte n’est qu’un mensonge que l’on se raconte.

On n’est pas le reflet de ses pensées, on est le reflet de ses faits.

Ecrire « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » de notre canapé devant je ne sais quelle série « navet » est une aberration (Je me proposerais bien de faire la justice mais je ne serais pas partial, puisque nous sommes avant tout émotionnel et non rationnel).

Alors oui, l’être humain adore se mentir, se raconter des histoires mais autant que l’histoire soit la bonne (Cf le premier chapitre de ‘The Leader Project »).

Je crois qu’il faut faire et parler après.

Souvent, quand on me rencontre, on me dit que je suis aligné avec moi-même mais c’est parce que j’essaie, je suis autant que possible d’être une extension de moi-même dans mes faits et gestes.

On sent quelque chose de différent qui s’est malheureusement perdu.

Bien sur, j’accepte en partie de jouer les règles des réseaux sociaux avec des photos parfois ‘ »inspiration » comme la vignette de cet article parce qu’on a beau lire que l’on peut vivre de sa passion avec peu de personnes qui nous suivent que c’est un mensonge plus gros que le monde.

Pour grandir, il faut la « masse » de son milieu, la moyenne de son milieu pour que les « vrais » découvrent votre existence.

Alors je fais des double biceps en essayant de montrer l’exemple de ce que l’on peut atteindre de manière naturelle en musculation.

Je me fais l’exemple du travail, de la rigueur, de la persévérance parce que personne ne le fait dans le milieu de la musculation sans dopage.

Cela irrite parfois certains, ceux qui ne sont pas capables, qui prennent mon existence pour une insulte à leurs fainéantises, qui prennent mes paroles pour des mensonges.

C’est de ce manque qu’est né mon site SuperPhysique en 2009, parce que personne n’expliquait, ne démontrait quel niveau on pouvait atteindre naturellement.

Parfois, suite à mon nouveau format de vidéo sur ma chaîne Youtube, on me demande d’analyser l’entraînement de certaines personnes dont je n’ai jamais entendu parler, qui ne sont pas « champions » parmi les « pros », parmi les dopés.

Si je ne les connais pas, c’est pour une simple et bonne raison : Je regarde en haut.

Je regarde ce que font les meilleurs, du moins ce qu’ils veulent bien partager.

Je ne regarde pas le 200 ème pour m’inspirer et me motiver, peu importe comment il s’implique.

Je regarde les meilleurs et ce qu’ils font, ce que je peux en apprendre, ce que je peux exporter à ma pratique en cherchant toujours le positif.

Tout cela pour dire qu’il faut arrêter de regarder vers le bas pour se complaire dans sa médiocrité.

Il faut arrêter de vouloir se rassurer, de se trouver des qualités que l’on a pas, de s’inventer une vie sur son canapé en caleçon avec un Big mac dans la bouche.

On n’a qu’une vie et je ne crois pas que quiconque ai envie d’être petit.

Soyez grand, soyez votre inspiration.

Rudy

Ps : Si vous souhaitez participer à Leadercast, ca se passe ici.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

8 réponses

  1. le Meilleur des Mondes est un roman d’Aldous Huxley, écrit en 1931 donc je vous conseille vivement le texte (un bon texte ne donne pas un bon film) d’autant qu’il est facile à lire et que cela vous oblige à imaginer par vous-même, ce qui est beaucoup plus enrichissant que d’en recevoir passivement une version toute faite en images.
    à ceux qui n’en voudraient qu’un c’est le plus abordable, mais en l’occurrence il n’est pas le seul à avoir fait des prédictions similaires, ce qui est très intéressant. on parle de monde orwellien depuis « 1984 » de Georges Orwell mais celui-ci est difficile et noir dans le but évident de nous effrayer. le grand intérêt du Meilleur des Mondes est qu’il montre bien que l’on nous vendra cet avenir sécurisé et aseptisé comme agréable, exactement comme on vous vend une poupée gonfable… ou une caméra de surveillance, des drones et un vaccin pour votre bien-être, comme si un flic était jamais intervenu grâce à une caméra pour empêcher un vol de sac à main alors qu’en fait les racailles opèrent impunément tandis que vous recevez une amende incontestable et sans avertissement dès lors que vous franchissez une ligne blanche ou restez stationné trente secondes de trop…
    pour les curieux sachez que le premier n’est pas le plus connu, c’est le russe Eugène Zamiatine qui a écrit « Nous autres » en 1920. l’humanité y vit sous une bulle de verre, mais les observations sont très pertinentes et là aussi, déjà partiellement mises en place.
    plus étonnant, le célébrissime Georges Lucas réalisateur de Star Wars, a également produit un film aussi sérieux qu’inconnu et difficile à trouver qui s’appelle THX1138, dans lequel l’humanité vit dans un monde souterrain immaculé et aseptisé, sans émotion, sans sexualité autre qu’artificielle (ce qui est déjà le cas depuis la libération sexuelle et le tsunami de la pornographie… … …).

  2. je n’approuve pas la modification de ton podcast pour ceux qui n’ont pas la patience. il y a un temps pour tout, sur ce support l’ambiance est détendue, donc suis ton goût, et que la sélection se fasse… je trouve aussi que tu donnes bien trop d’attention à ceux qui ne nous élèvent franchement pas dans leurs comportements, par leurs mensonges ou leurs prétentions, etc. c’est simplement l’effet de la société du spectacle au sein de laquelle nous sommes tous des produits ; je ne crois pas qu’on puisse expliquer quoique ce soit à ceux qui ont foncé au MacDrive dès son ouverture, tant pis pour ceux qui se laissent porter.
    et pour enchaîner avec le sujet, je crois plutôt que ceux qui ont comme toi l’étincelle savent s’inspirer de ceux qui donnent l’exemple, fut-il totalement truqué comme l’était celui des bodybuilders dopés, ce qui ne t’as manifestement pas empêché de créer ton rêve et de le réaliser, tout comme je pourrais dire d’un Armstrong ou d’un Richard Virenque qu’ils m’ont donné envie de rouler plus ou plus vite. Peu importe le scandale du dopage qui a aussi irrémédiablement ruiné l’image du cyclisme de la même manière dans l’esprit de gens qui n’attendaient sans doute que ça pour se consoler de leur médiocrité, pour ma part je garde l’image de sportifs acharnés, grand technicien, tacticien et travailleurs acharnés à l’entraînement.
    c’est même le chemin de la vie, nos parents nous paraissaient omniscients, immuables comme le ciel bleu, et quand on a des enfants on voit bien dans leurs yeux qu’on est devenu cette icône, c’est ce qu’il y a de plus beau ; mais entre temps nous avons compris un jour de nos parents qu’ils ne sont pas parfaits, que ce ne sont que des hommes, pour finalement les assister en fin de vie. dans l’ordre naturel des choses c’est justement cela qui nous pousse à prendre nos responsabilités, à s’essayer nous-mêmes à construire ce meilleur des mondes possibles.
    on voit d’ailleurs que les enfants des grands de ce monde sont parfois meilleurs que leur père (Mickael et Kirk Douglas), d’autres savent se construire une identité, mais beaucoup sont lamentables parce que c’est une charge écrasante de naviguer derrière une ombre aussi grande (Guillaume Depardieu, David Hallyday…).
    …donc! …s’inspirer n’est pas copier. il faut trouver son chemin et apprendre à se connaître, se construire et cela n’est jamais fini, après il faut apprendre à vieillir, n’est-ce pas Rudy? 😉

  3. Ah la la, le passage sur la motivation! Je pratique la musculation depuis une dizaine d’année et j’en ai vu passer des partenaires de musculation! Plus ou moins impliqué mais toujours avec la même constance: ce besoin d’avoir quelqu’un avec eux pour s’entrainer… Je n’ai jamais compris ça. Impossible pour eux de se bouger seul. Là, ils recherchaient une motivation extérieure pour réaliser leur séance et puis passent à autre chose, une autre lubie ou certaines choses de la vie qui font que leur priorité s’en détourne. Je suis papa, j’ai un travaille et cela ne m’a jamais empêcher depuis ces années à faire 3 séances par semaine minimum, bien souvent à 6h avant le travail parce que je n’ai pas d’horaire et que je peux être amené à finir tard, travailler entre midi, avoir un mail ou une réunion imprévu. Le matin est la meilleure chose pour ne pas avoir de perturbation extérieure dans la journée qui m’en empêcherait. Et pour ça, je n’attend pas d’être suivi par quelqu’un.
    De la même manière, avec un ami on avait pour but de créer une petite activité. Et puis ça a tardé… et puis je me suis lancé seul au final. Pas besoin de motivation extérieur, on avance!
    Pour moi, la motivation est bien souvent encrée dans chaque personne. Certains mettent en oeuvre ce qu’il faut pour se bouger; d’autres ont besoin de stroke extérieur pour le faire. Et ça marche pour ces derniers, mais ça dure qu’un temps…. à moins d’un vrai déclic.
    Quant aux citations inspirantes des réseaux, je préfère les citations historiques des personnalités qui ont apporté quelque chose à l’Histoire, précisemment parce qu’elles font échos à des actes à l’instar de Churchill, Wilde, Aristote ou Napoléon (exemple: « nous sommes tous des vers, mais mais je pense que je suis un vers luisant » Churchill; simple et efficace).

    Bien à toi.

  4. L’inspiration?c’est un sujet vague à aborder d’autant qu’il est convenu qu’on s’inspire toujours des meilleurs / des champions et qu’on ne s’inspire pas des médiocres /des nullards.Cela étant dit on peut se demander est ce que les leaders/les champions/ les premiers sont toujours les sources d »inspiration .là je suis catégorique pour dire non.En effet/ plusieurs bodybuildeurs ont été champions sur master Olympia alors qu’il son dopés à l’os .Un autre exemple que je pux avancer pour illustrer mon propos ce celui de Zine Eddine Zidand qui est une personnalité imminente dans le domaine du foot mais pas tout à fait inspirante au niveau de ses actes lorsqu’on dans plusieurs matchs s’acharner sur ses adversaires et les agresser violemment. Quant à la motivation il est convenu dans le domaine de l’éducation à laquelle j’appartiens on distingue deux sortes de motivation intérieure et motivation extérieure.Eh oui la deuxième sorte de motivation existe surtout dans plusieurs situations d’enseignement apprentissage en classe qui sont des situations artificielles et qui exige de l’enseignant un savoir et savoir faire pour motiver les élèves à y participer.De même n sport on peut prétendre que plusieurs types d’exercices peuvent être présentés sans que les élèves ou les formés. y sont peut être intéressés..et que le coach.se trouve contraint à les y motiver.

  5. Tout comme Michel, et puisque certains ont su te faire le retour d’une introduction trop longue et pas à leur gout, je ne trouve pas la modification de la structure du podcast à mon gout .
    C’est un peu « froid et brutal », il n’y a plus de porte d’entrée dans le thème, de préambule, de mise en condition, mais ce n’est que mon ressenti. Un peu comme des mobilisation articulaires en musculation, les commentaires des commentaire mettent mon cerveau en éveil.
    Par contre, je penses que tes 3 derniers articles et podcast y compris celui ci sont très bons; est-ce parce que tu peux y consacrer plus de temps ou bien que tu es plus inspiré, ou les deux ?
    Aujourd’hui, une phrase de ton article m’a marqué, je vais m’empresser de la partager sur les réseaux ! Non, je déconne, elle sera pour moi, parce qu’elle n’a du sens que dans mon cahier !

    1. J’ai écrit mon premier commentaire dés le début de l’écoute que je viens de terminer, j’ai donc la réponse à la qualité grandissante de ton travail des dernières semaines.

  6. Bonjour Rudy, je commente rarement mais pour une fois cela me fait plaisir de le faire.

    Comme l’ont dit déjà quelques uns, je suis aussi pour le retour à la version originale du format qui rendait le podcast plus authentique. En passant à ce nouveau format n’as-tu pas ressenti une certaine précipitation non justifiée à parler du sujet du jour ?

    Pour réagir au contenu, je suis aligné avec toi, dans le sens où je n’arrive pas à trouver de l’inspiration chez les motivateurs type David Laroche ou des personnes « lambdas »qui m’expliquent à travers une caméra la meilleure façon de penser ou la meilleure façon de faire accompagnées de phrases motivantes, alors que dans leurs propre vie, elles n’ont rien véritablement accompli, que ce soit vis à vis d’elles-mêmes (sportifs de haut niveau par exemple) ou en rendant service aux autres (entrepreneurs par exemple).

    Je trouve alors mon inspiration dans les personnes qui sont là où je souhaite me diriger et qui aspirent aux mêmes valeurs que moi. Dans ce fait, il est vrai que je trouve une certaine inspiration (et non de la motivation) chez toi, à regarder ce que tu as construis pendant toutes ces années et en suivant tes projets actuels.

    Dans ce sens, je comprends que certaines personnes comme toi reçoivent des messages du type « tu me donnes de la force », car elles trouvent probablement, comme moi, un soutien, un environnement dans un monde porté de plus en plus par le plaisir instantané et la « médiocrité ». (Ce n’est évidemment pas à confondre avec ceux qui ont besoin d’une personnes tierce pour se motiver et passer à l’action.)

    PS : Mon projet avance, je vais bientôt sortir mon premier produit numérique, je te ferai un bilan de ma progression par email dans les prochaines semaines. 😉

    Au plaisir,
    Théo

  7. La motivation est intrinsèque à l’être humain. Le bébé va explorer son environnement, faire des expériences afin d’évoluer. L’humain s’est installé sur toute la planète, dans tous les types d’environnements car il était motivé à sortir de sa zone de confort, afin de découvrir des territoires inconnus.

    L’absence générale de motivation peut-être pathologique, c’est d’ailleurs l’une des caractéristiques de la dépression.

    S’il s’agit d’un manque de motivation pour une activité, cela appelle à se poser les bonnes questions : Est-ce que j’aime vraiment cette activité ? Dans quel but je fais cette activité ? Ce but vaut-il pour moi les efforts que je dois investir ? Une autre activité me conviendrait-elle mieux ?
    On est face ici à des questions existentielles : mieux se connaître et se fixer des objectifs en cohérence avec soi.

    Le système actuel de consommation et d’abrutissement de masse utilise nos instincts vitaux, les aspirent afin de faire de nous des serviteurs, des cons sans sommations. Il utilise la fonction « plaisir, récompense » pour nous attirer vers des activités futiles, des distractions lucratives, laissant ainsi peu d’énergie et de temps pour d’autres domaines. Il sape la motivation en plus de saper l’imagination.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *