LA LOI DE LA MOYENNE

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours détesté faire comme tout le monde.

J’ai toujours milité pour faire différemment, pour faire à ma façon.

Enfant et adolescent, je croyais que tout le monde fonctionnait ainsi.

Puis, en grandissant, je me suis aperçu que rares étaient ceux qui souhaitaient faire à leurs façons.

Pire, au fil de mes projets entrepreneuriaux, je me suis rendu compte que je parlais, en fait, à une minorité.

J’ai mis longtemps à m’en rendre compte ce qui me générait de la frustration.

Pendant longtemps, je ne comprenais pas pourquoi nous n’étions pas plus mis en avant avec SuperPhysique, avec tout le travail que nous abattions où nous avons été pionnier sur de nombreux domaines et encore une fois avec la sortie récente de notre application SP-Training qui n’est pas prêt d’être concurrencée d’ailleurs.

Je croyais que lorsque l’on faisait quelque chose de bien, cela se propageait forcément.

Je croyais que cela plairait à tous et puis devant des chiffres, plutôt bon relativement parlant, j’étais tout de même déçu.

Je voyais et je vois toujours ce qui sont des conneries à mes yeux susciter de nombreuses réactions, être partagés des centaines si ce n’est des milliers de fois, animer des discussions à n’en plus finir.

Puis, récemment, je lisais un énième livre sur le Marketing de Seth Godin « C’est ca le Marketing » et tout s’est éclairé.

Bien que le livre soit une redite ou plutôt un condensé de tout ses autres livres que je possède également, il n’en reste pas moins un exemple d’écriture, de Storytelling à l’heure où certains proposent des « Formations » à plusieurs milliers d’euros pour apprendre à écrire.

Connaissez-vous la loi de la moyenne ?

Savez-vous combien de personnes aiment faire comme les autres ?

Ne souhaitent absolument pas prendre de risque, ne pas changer leurs habitudes ?

Préfèrent rester dans leurs petits conforts plutôt que de devoir bouger ?

Dites un chiffre, allez !

SOIXANTE-HUIT POURCENT !

Oui, vous avez bien lu.

Cela signifie que plus de 2/3 de la population n’a aucunement envie d’évoluer, de changer ou d’atteindre ses objectifs.

Qu’en réalité, tout ce qu’ils expriment comme des objectifs ne sont que des vœux, des souhaits qui ne peuvent se réaliser que grâce au père Noel.

Je comprends et vous comprenez sûrement mieux pourquoi rien ne bouge ou presque.

Pourquoi très peu de personnes atteignent leurs objectifs : Parce qu’ils ne font rien pour.

Il ne faudrait surtout pas prendre le risque de se lever de son canapé pour marcher !

Il ne faudrait surtout pas ne pas manger quand on a faim, parce que ne pas manger quand on a faim peut…. juste faire perdre du poids ! (Si si, la sensation de faim n’a rien de grave).

Je comprends maintenant pourquoi quand j’ai proposé un changement de paradigme, une innovation… Je n’ai pas eu la « portée » que j’attendais.

Je comprends que de remettre en cause les habitudes de la moyenne est perçu comme un affront (Cf ce LeaderCast).

Parce que pour qu’ils agissent et changent leurs habitudes, il faut que les innovateurs et les premiers adopteurs soient déjà passés par là.

Alors quand je propose un changement telles que l’utilisation des cycles de progression (qui sont programmés dans notre application SP-Training) qui sont une manière autrement plus logique de s’entraîner pour progresser en musculation, il faudrait que 15% de la population qui pratique les adoptent pour que les 68%  de la moyenne veuillent bien envisager l’idée de s’y mettre.

Sinon, il n’y a aucune chance que cela se fasse.

C’est trop risqué.

Et si on progressait moins que maintenant, c’est à dire moins que rien ?

Si au lieu de stagner, on régressait.

Et puis, ça a l’air compliqué. Il faut réfléchir, comprendre, intégrer. On va sans doute faire des erreurs, se tromper, perdre du temps…

Alors autant rester dans ce que l’on fait, on est bien comme ça, non ?

Voilà le raisonnement inconscient de la moyenne, vraiment.

J’avoue que cela me dérange.

Je me dis que le monde irait tellement mieux si chacun voulait bien se remettre en question et faire sa part.

Si, chacun, au lieu d’avoir peur de rien, prenait sa vie en main.

L’inaction de la moyenne m’énerve.

Vous savez, c’est votre bon ami qui se plaint de sa situation, qui vous demande conseils et qui au final n’applique rien.

Vous n’avez pas envie de le secouer comme un prunier pour qu’il fasse ?

Ben moi, plutôt deux fois qu’une et j’avoue que ça me rend dingue !

Mais la moyenne n’est pas le pire, il y a pire.

Ce sont les 16% restants, ceux qui attendent le dernier des derniers moments pour adopter une innovation.

Par exemple, votre arrière grand-mère de 95 ans qui n’a pas encore internet.

Là, j’avoue que je peux comprendre sans difficulté que le changement d’habitude soit plus compliqué et surtout que l’on n’ait plus envie de changer à cet âge là.

Mais pour celui qui est jeune et qui des dizaines d’années devant lui… Ne pas adopter, je ne parle même pas d’innover, ce qui peut aider à atteindre ses objectifs ?

Peut être que le problème vient de là, l’absence d’objectif concret.

Je l’ai d’ailleurs encore vu dans une série que j’ai attaqué pour me bercer le soir avant de dormir quand on demande ses objectifs à un jeune adulte qui répond vaguement à la question avec des buts plus saugrenues les uns que les autres (Je veux être important, je veux être célèbre….).

C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle l’une des premières vidéos sur la Formation SuperPhysique concerne l’élaboration d’objectif clair et précis, sans quoi rien n’est possible.

Si l’on ne sait pas où l’on va, comment pourrait-on y aller ?

Au dessus des 68% par contre, il y a cette catégorie de personnes qui réellement impactent le monde et je crois, j’espère sans me tromper, qu’il s’agit de nous.

Il y a le fameux 1% d’innovateur qui bouleversent les paradigmes, la minorité des minorités et il y a les 15% suivants qui sont les premiers adopteurs que l’on pourrait qualifier de chef de troupeau.

Ceux qui quand ils voient la lumière ouvrent la porte et ne lui tournent pas le dos.

Ceux, qui quand ils peuvent faire mieux que maintenant, le font plutôt deux fois qu’une.

Ceux qui ne sont pas content de faire comme tout le monde mais heureux de ne pas faire comme tout le monde justement.

Ceux, qui peut être comme moi, feront exactement l’inverse de ce que fait la moyenne parce que ca les rend « fou » d’être comme celle-ci.

Et puis, quand cela finira par être adopté par la majorité auront déjà changé pour autre chose, à essayer d’être toujours en avance, du moins pas trop en retard.

Je crois qu’au plus profond de chacun, personne n’a envie d’être comme tout le monde.

Si on me disait que j’étais comme tout le monde, je prendrais limite cela comme une insulte.

C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a poussé à vulgariser l’analyse morpho-anatomique en musculation dans la Méthode SuperPhysique afin de permettre à chacun de comprendre ses différences et les réflexions / applications uniques que cela engendre dans son entraînement.

Essayez d’ailleurs de le dire à votre conjoint ou conjointe qu’il est comme tout le monde, vous allez voir la tête qu’il fait.

Je crois qu’il faut arrêter d’avoir peur de tout et de rien, d’attendre de voir si cela fonctionne pour certains.

Je ne sais pas si vous placez de l’argent en bourse mais l’exemple vous parlera surement.

Quand tout le monde dit qu’il faut investir sur une valeur, c’est en fait déjà trop tard.

C’est quand la petite minorité le fait qu’il faut / faudrait le faire parce qu’après, si tout le monde fait pareil, la valeur n’est plus corrélé au cours de l’action et c’est comme le Bitcoin, ça ne repose sur rien de tangible.

Rappelez-vous mon Podcast avec mes chaussettes à 2000 euros :

Les grandes choses ne sont pas réalisées par ceux qui attendent que les autres fassent pour eux.

Rien de grand ne peut nous arriver si on fait comme le troupeau.

C’est pour cela que la notion du bon moment n’existe pas (Cf le LeaderBook).

Le bon moment, c’est maintenant car après, il est possible que ce soit trop tard.

Quand nous avions la moyenne à l’école, on n’en était pas fier.

Quand on avait 10/20, nos parents ne nous félicitaient pas.

Personne n’a envie d’être moyen alors pourquoi s’évertuer à l’être quand cela implique directement l’atteinte de nos objectifs, de ce qui compte pour nous ?

Je vous pose la question car je ne comprends pas.

Oui, tout le monde n’est pas né pour être un Leader, pour être ce 1% qui innove.

Mais qui n’a pas envie d’agir par choix et non par défaut ?

Qui a envie d’être en retard ?

On dit qu’être à l’heure, c’est déjà être en retard.

C’est pourquoi je ne peux que vous inciter à prendre les devants, quelque soit le domaine.

Arrêtez de procrastiner, de tout remettre au lendemain.

Ça, c’est un comportement grégaire, c’est le comportement de la moyenne.

Vous avez envie de faire quelque chose ? Ca vous démange ? Vous ressentez comme un appel comme si c’était votre destin maintenant, tout de suite ? (Cf ce Leadercast)

FAITES LE !

Au fond de nous, inconsciemment, nous avons tous envie d’être rassuré.

Beaucoup se disent que si tout le monde fait quelque chose, c’est bon signe.

Que si tout le monde dit qu’un film est bon, c’est qu’il est vraiment bon.

Il n’y a qu’à voir le dernier film Marvel Avengers qui était un vrai nanar selon moi.

Mais pourtant, la majorité l’a adoré et il a battu tous les records au box office.

Est-ce que cela signifie assurément qu’aller voir ce film est un bon choix et que l’on ne va pas perdre son temps ?

Certainement pas.

Cela signifie que la moyenne, la majorité l’a adoré.

Mais êtes-vous la moyenne ou êtes-vous la minorité ?

Celle des gens qui font autre chose de leurs vies que d’attendre que ça leur arrive ?

Celle des personnes qui préfèrent agir et se tromper plutôt que de prendre le risque d’échouer ce qui ne serait pas si grave d’ailleurs, même si c’est mieux de ne jamais échouer et de tout réussir la première fois (On a tendance à l’oublier avec toutes les citations à la con que l’on peut lire à ce sujet).

Je suis sur qu’avoir une vie moyenne n’est pas votre ambition.

Alors arrêtez de vous comporter comme telle et agissez différemment.

Si tout le monde dit que c’est bien, méfiez-vous, c’est rarement bon signe.

Quand c’est adopté par tous, c’est que mieux est déjà disponible ailleurs.

Cela me fait penser à la question de la « niche » indispensable dans tous secteur quand on entreprend.

Lorsque l’on est un petit entrepreneur, le but n’est pas de toucher la moyenne, de plaire à tous.

L’objectif est de répondre à une problématique qu’une partie de la population rencontre.

On parle d’ailleurs de la théorie des « 1000 fans » pour pouvoir réussir à vivre de son entreprise si on est seul et à son compte.

Certains se vantent même d’arriver à vivre confortablement avec moins que cela.

La vérité, comme je l’expliquerais plus en détail lors de la conférence que je donnerais le samedi 7 septembre au Cercle Tissier à Vincennes, c’est qu’il ne faut pas viser tout le monde.

Il faut parler aux gens comme soi, aux gens comme vous parce que vous êtes comme eux, qu’ils se reconnaîtront en vous et qu’au final, vous formerez un nous, une tribu reconnaissable (Cf cet article sur l’identité).

C’est la pire chose à faire que de viser la moyenne.

Au diable donc la moyenne, à moins que vous souhaitiez seulement être moyen.

Faites-moi plaisir,

Visez au moins Mars pour atterrir sur la Lune.

C’est bien la moindre des choses que vous vous devez.

Sinon à quoi bon vivre pour n’être que dans la moyenne ?

Ce n’est, en tout cas, pas ma philosophie et certainement pas la vôtre.

La moyenne a toujours tort.

Rudy

Ps : Merci de votre soutien régulier.

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