Alors que je m’apprête à écrire cet article, je ne peux m’empêcher de repenser au film culte « Retour vers le Futur » et notamment le 2 qui a bercé une partie de mon enfance et que j’ai du regarder une bonne dizaine de fois.
Dans ce film, désolé pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, il s’agit pour Marty Mc Fly d’aller dans le futur à l’aide de la fameuse Delorean du Doc pour voir comment celui-ci évolue.
De mémoire, il est aussi question d’aller dans le passé pour corriger certains changements qui se sont produits dans le présent à cause du vol de cette magnifique voiture.
Sans certitude du présent et encore moins de l’avenir, je me pose alors la question de l’engagement dans un monde, qui, j’ai l’impression, a tendance à le fuir de plus en plus.
Sans Delorean, comment être sur que l’on fait les bons choix ? Faut-il être absolument sur que l’on fait les bons choix pour choisir ? Faut-il mieux attendre d’être vraiment sur de soi ?
Nous en avions parlé ensemble dans ces deux Leadercast : « Rouge ou Bleu » et « Le savoir est une utopie »
D’emblée, nous pouvons donc éliminer la question du bon choix car le bon est celui que l’on fait, le mauvais celui que l’on ne fait pas et que l’on subit donc pas défaut.
Ne pas choisir, c’est choisir de ne pas faire.
J’ai cette impression qu’aujourd’hui, lorsque l’on dit oui à quelque chose, on a peur que ce soit pour la vie.
Le mariage en est d’ailleurs un bon exemple.
C’est pourquoi de moins en moins de personnes se marient sachant que d’après mes recherches, 45% des mariages finissent en divorce.
Est ce que ceux qui s’apprêtent à se marier font ce genre de recherche ? J’imagine que non ou alors pensent-ils, peut être, faire partie de 55% autres « pour la vie » (On aime tous se sentir et se penser différent quand nous sommes assez semblables au fond).
Quelqu’un en proie à l’incertitude permanente cherchera tous les signes lui indiquant de ne pas se marier, que cela va mal finir et comme dans cette société, il est courant, que dis-je, obligatoire de rester dans son petit confort, dans sa zone de confort, fera le choix par défaut de ne pas s’engager, de ne rien faire.
Parce qu’il ne faudrait surtout pas échouer.
Il ne faudrait que réussir. Échouer ? C’est pour les losers !
C’est trop douloureux, ça fait trop mal. On n’a pas envie de souffrir et surtout est-on capable de souffrir et de continuer à vivre, à avancer ? A-t-on les armes pour pouvoir se relever après ? Evidemment.
Il n’y a qu’à voir les « chagrins » d’amour après une rupture où certains croient qu’ils ne vont jamais s’en remettre. Heureusement, le temps fait toujours son effet et nous apprend que la vie, ce n’est pas que des hauts.
Ce n’est pas que des choix surs.
Je me permet alors d’enfoncer une porte : Est-ce mal de divorcer ?
Autrement dit, est-ce mal d’échouer ? Faudrait-il ne jamais échouer ? Ne pas vivre ?
Est-ce qu’on ne devrait pas revoir notre façon de concevoir le mariage, notre façon d’appréhender le monde et arrêter de croire et de nous raconter des contes imaginaires qui nous enseignent une perception erronée de la vie ?
A chercher le confort à outrance, à ne pas vouloir échouer, à croire que les choix sont irrémédiables, il est normal que l’on ait peur de tout.
Je me souviens de ce passage à l’école où en troisième au collège, on avait rendez-vous avec une conseillère d’orientation pour arriver à déterminer ce que l’on voulait faire plus tard, comme si cela allait être pour la vie.
On choisit ses études et on reste, que dis-je, on doit rester dans le même secteur toute sa vie.
Personne ne nous dit que l’on peut choisir une voie puis en changer, presque autant de fois que l’on veut.
Personne ne nous dit que dans une vie, on peut vivre plusieurs vies et c’est tant mieux !
Récemment, j’écoutais un Podcast où était interviewé Perla Servan Schreiber, 75 ans, qui disait en être à sa 17 ème vie en rigolant.
Je crois qu’aujourd’hui, et on nous bassine tellement avec ça, qu’on a peur de s’engager dans quoi que ce soit.
On nous dit qu’il faut rechercher le confort matériel à outrance sans savoir vraiment pourquoi pour se rendre compte une fois qu’on l’a que finalement, on n’est pas plus épanoui que ça.
Avec le recul, je dirais même qu’on était plus heureux quand on n’avait pas à se poser des questions, quand on agissait par instinct dans le moment présent sans forcément chercher à accumuler pour plus tard, à faire les bons choix une fois pour toute, qu’on ne pensait même pas à manquer de quelque chose dont on n’a pas vraiment besoin.
Il y a un côté rassurant à rester dans son confort, à ne s’engager dans rien mais aussi un côté dramatique, car la vie, ce n’est pas de rester figé.
Je lisais aussi ce matin une citation qui m’a pas mal fait réfléchir, de Romain du Podcast Entrappreneur qui m’avait interviewé l’été dernier : « La vie est trop courte pour rester derrière un ordinateur à longueur de journée ».
Je me pose moi aussi des questions sur l’avenir, sur ma réinvention, sachant pertinemment que j’arrive au bout d’un cycle comme n’importe quel sportif de « haut niveau » qui après sa carrière doit faire autre chose.
Ce n’est plus à démontrer mais la vie est une question de cycle, de renouvellement, d’impermanence telles les saisons.
Nous le savons et pourtant, on nous raconte et on se raconte des histoires comme quoi on pourrait faire le bon choix une fois pour toute alors que tout n’est qu’impermanence.
Par exemple, certains pensent encore qu’ils vont trouver l’élu unique de leurs vies, qu’ils sont faits pour uniquement pour une personne sans savoir que ça sort du chapeau de Merlin l’enchanteur. Ainsi, à la moindre difficulté, salut, arrivederci parce qu’il ne faudrait que des hauts et pas de « compromis ».
J’aime dire qu’il y a la bonne personne au bon moment sans savoir jusqu’où cela mènera.
Ainsi, en exagérant, c’est à chacun de décider pour lui-même, nous pouvons choisir la couleur rouge pour aujourd’hui tout comme choisir le bleu pour demain, voir même changer en milieu de journée, sans raison particulière.
Je crois qu’il faut arrêter de tout intellectualiser, même s’il ne faut pas vivre sa vie sans réfléchir, sans penser au lendemain.
Je crois qu’il faut savoir agir par envie mais parce qu’on en a vraiment envie.
Par exemple, lorsque j’ai envie de m’acheter des vêtements, je fais toujours la même technique : « Je visite le site en question, je mets tout ce qui me ferait envie sur le moment dans mon panier et puis lorsque je vois le prix indécent de tout ce que j’y ai mis, je le filtre enlevant 3/4 des choses ».
Alors mon panier devient raisonnable selon l’histoire que je me raconte mais je ne procède toujours pas au paiement.
Je me pose des questions comme : « Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? », « Est-ce que je serais vraiment plus heureux avec ? », « Est-ce que ça va changer positivement ma vie ? »
Souvent, la réponse à ma première question est non. Vu la tonne de vêtements que j’ai encore malgré mes tris répétés si on reste dans le textile, je n’en ai absolument pas besoin.
A la deuxième, je me demande si m’habiller « mieux » va me rendre plus heureux. Est-ce que cela va me faire agir différemment ? M’aider à devenir qui je veux être si je sais qui je veux devenir ? (Actuellement, ayant atteint tous ou presque, sait-on jamais, mes objectifs professionnels, c’est une bonne question dont je n’ai pas la réponse).
Parfois, la réponse est oui car encore une fois, je me raconte une histoire sur la marque ou le vêtement en question. Cela me fera me sentir différent, oserais-je dire meilleur mais souvent la réponse est non.
Comme je vis surtout par rapport à mon propre regard aujourd’hui, je n’ai pas besoin de jouer tant que cela le jeu des apparences en société ce qui explique que je sors en short 90% du temps.
A la troisième question, rares sont les vêtements qui vont changer positivement ma vie mais parfois cela arrive comme avec la marque Seagale dont je vous ai parlé dans mon précédent LeaderCast à l’audio.
Je vais ainsi pouvoir faire moins de machine à laver (qui aime en faire sérieusement ?) et surtout, je vais me raconter l’histoire que je fais aussi une bonne action en encourageant une marque française qui encourage l’action à taille humaine, un sujet qui me parle fortement et que j’encourage, notamment dans mon livre « The Leader Project« .
En portant ces vêtements, je me sentirais une meilleure personne et cela n’a pas de prix pour toutes les bonnes ondes que cela va m’aider à transmettre par la même.
J’ai pris l’exemple des vêtements mais cela vaut pour chaque achat, chaque catégorie de ce que nous pouvons acheter.
Je me pose toujours ces trois questions tout en sachant que ce qui me convient aujourd’hui peut ne pas me convenir demain parce que j’aurais évoluer, parce que j’aurais pris le droit de changer, de me renouveler.
Aujourd’hui, je suis bien conscient que j’arrive à une fin de cycle dans ma vie à me creuser la tête pour savoir quels articles écrire en musculation si ce n’est réécrire ce que j’ai déjà écrit ce qui n’est pas très plaisant (Je n’aime pas me relire d’où parfois les fautes d’orthographes, j’estime que le premier jet est toujours le meilleur) et qui explique que je traîne et préfère écrire sur LeaderCast.
Aujourd’hui, je m’autorise le droit de changer et surtout je comprends que mes choix ne sont pas irréversibles, que j’ai le droit de me tromper et que je dois surtout me tromper pour vivre.
Vivre, c’est vivre des expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, même si on préférerait tous n’en vivre que des bonnes.
Les mauvaises sont ce qui nous permettent de nous remettre en question car sans erreur, sans s’engager dans quoi que ce soit, malgré cette incertitude ambiante du « demain », il ne peut être question que de platitudes.
Nous sommes faits pour faire, pour tester, pour nous engager quitte à nous désengager après parce que cela ne nous convient plus avec raison.
Je n’ai plus envie de me cantonner à la musculation et je pense pouvoir aider plus « largement » tout un chacun à se trouver, mon Livre et ma Formation Gratuite étant un préquel de ce que j’ai envie de faire au plus profond.
Je pourrais rester dans ma « spécialité » pour la vie comme beaucoup font par peur de se désengager, de perdre ce qu’ils ont construit mais la vraie perte est, pour moi, de ne pas faire, de rester engager dans quelque chose qui ne nous correspond plus.
Je ne souhaite pas devenir aigri comme ceux qui le font, à rester en « sécurité » mais privé de « liberté ».
Il faut savoir évoluer, se réinventer, tourner la roue et grandir.
Parce que le temps passe vite et pour paraphraser Romain d’Entrappreneur : « La vie est trop courte pour ne pas faire ce dont on a envie« .
Pour moi qui ait toujours placé la raison au dessus de tout, je dois apprendre à suivre mes émotions bien que j’y préfère le mot « instinct ».
Comme le dit une citation que j’apprécie particulièrement en ce moment : « Suivez vos rêves, ils connaissent le chemin » (Je sais, vous allez la connaître par cœur).
Votre équilibre de maintenant n’est pas votre équilibre de demain, ni celui d’hier.
Alors n’ayez pas peur de vous engager.
Au pire ? Vous changerez !
Le « vrai » pire ? De ne pas changer et de rester prisonnier d’une prison dorée.
Finalement, avec le recul, même si commencer une activité n’est pas facile, le plus dur est d’arrêter comme j’en parle régulièrement avec certains de mes confrères, surtout quand cela fonctionne financièrement.
Aujourd’hui, parce que je le peux aussi, je suis prêt à sacrifier une partie de cette prison dorée et vous devriez avoir en tête que votre liberté est plus importante que votre sécurité.
Nous n’avons pas tant que besoin que cela de ressources matérielles. Nous avons vécu des années avec bien moins et nous étions, j’ai envie de dire, moins malheureux que maintenant, plus collectif qu’individualiste.
Alors du bonheur ou du malheur, choisissez le bonheur et arrêtez de vous retenir.
Engagez-vous et vous verrez bien où cela vous mènera.
Rudy
Ps : Si vous souhaitez aller plus loin avec moi, commencez par suivre ma Formation Gratuite.
11 réponses
Salut je suis d’accord avec toi lorsque tu dis que tout peut changer dans la vie.
Pour faire le lien avec mon expérience, personne m’a dit à l’école et dans mon entourage familial que je changerai de voie professionnelle, que je ferai peut-être d’autre Formation.
Maintenant j’ai 26 ans et c’Est ce qui se passe.
Cela inquiète mes parents, qui me disent « mais qu’es ce que tu vas faire ? «
puisque je ne me projette pas dans un cdi jusqu’à la retraite. ( cela peut me faire douter mais je tiens bon, d’ailleurs tes podcast m’aident beaucoup, je les écoute en boucle)
Il y a quelques années j’étais dans la vente, aujourd’hui Educateur et sur le point de changer à nouveau.
La peur de l’échec ne doit pas être une excuse pour ne pas avancer, se lancer. Il faut avoir le courage d’oser, même si on se trompe de chemin, continuons, celui-ci nous fera peut être découvrir d’autres encore plus merveilleux, un mal pour un bien comme on dit.
Faire ce qui est bon pour soi, ne pas se soucier des autres. Les erreurs nous font grandir, ne devons pas les éviter, ça fait partie de la vie. Les erreurs d’hier sont le succès de demain.
Pour le mariage, c’est différent, on n’est pas seul à décider mais 2. Si au fond de nous, nous ne nous sentons pas prêt à affronter quelques soient les défis de la vie à 2 (car on ne prend pas que le bonheur), le partage au quotidien, alors ne pas s’engager ni même continuer, ça finira par une déception ou un divorce qui n’est guère agréable à vivre. N’ayons pas peur de prendre les bonnes décisions, le courage c’est aussi ça !
Le temps est précieux, la vie est précieuse, alors savourons les, ne faisons pas qu’exister, tout n’est que défi et aventure.
(J’espère ne pas être hors sujet 🙂 )
P.S : une petite citation mignonne sur le positif » Sois comme un appareil photo, développe le positif à partir du négatif » 😀
Salut Rudy Effectivement Dans la vie rien n’est durable la vie est en perpétuel changement en commençant par la vie familiale lorsqu’on est petit en passant par la vie scolaire avant d’arriver à la vie professionnelle et revenir à la vie familiale en se mariant.Le mariage comme on dit est un mal inévitable .il est aussi une expérience à vivre comme toute les autres expériences et qui peut finir par une réussite étonnante comme il peut finir par un échec cuisant.Un adage arabe dit ( Le changement des selles de chevaux peut être soulageant ) et renforce l’idée de possibilité de changer de femme si le mariage échoue comme il renforce l’idée de changer mais pas changer pour changer mais changer si cela s’avère nécessaire .Il n’est pas facile de changer de femme après avoir divorcé surtout après un long mariage pour des raisons futiles comme on change un habit ou le décor ou les meubles de la maison.Mais on peut être contraint à faire ce pas si la vie sous le même toit entre les deux conjoints devient difficile sinon impossible. Tout changement dans la vie s’avère nécessaire sinon indispensable surtout lorsque on sait que la vie est courte et qu’il faut en profiter pleinement mais il faut que tout changement soit bâti sur des bases solides pour ne pas s’écrouler au premier vent.Pour finir le mariage est une belle expérience à condition qu’elle soit bien réfléchie et raisonnée .Pour choisir sa belle moitié on peut écouter son cœur mais on doit aussi faire travailler son cerveau et non pas se contenter de dire que l’amour est aveugle.Un adage arabe dit( le mariage de toute une vie exige d’être bien étudié de tous les cotés pendant des années) et c’est justement pour n’est pas finir en échec.
je rebondis directement pour te donner un prochain sujet : tu te taxe toi-même de « vieux » parce que la société nous dit qu’à trente ans on n’est plus jeune ; ma vieille voisine ne cesse pourtant de me répéter « tant que vous que vous êtes jeune… » et j’ai quarante ans, mais elle en a quatre-vingt douze, lucide et vaillante.
la question cachée me semble donc être : pourquoi les mecs de quarante ans te disent que 1980 était hier alors que les mecs de trente ou moins te disent que l’an 2000 c’est un truc de vieux? (et est-ce que ce ne serait pas ça le vrai bug de l’an 2000 tant annoncé?)
bref avec ce sujet tu prouves encore ce don que tu as pour mettre le doigt sur un iceberg de paradoxes… le mariage à lui seul mérite une longue étude comme celle publiée en plusieurs par Emmanuel Todd. rappel rapide pour les mômes qui ont du mal à concevoir qu’on ait vécu sans portable : il y a quarante ans les gens se lavaient à l’évier, nos grand-parents ont grandi sans électricité ni voiture, et le mariage était encore une institution visant à stabiliser la société et cadrer la reproduction, en évitant ce ne soit qu’une meute de singes, c’est-à-dire une partouze. ça n’a donc jamais eu pour but de s’unir à l’âme soeur, concept romantique datant lui-même d’avant-hier. au village on avait le choix entre trois « partis » : la borgne, la boiteuse, et si on mariait la Suzanne on avait de la chance parce qu’elle était symétrique en plus d’être gentille. on faisait surtout le même métier que son père, quand aux marginaux qui quittaient le village on n’en parle même pas.
donc rien à voir avec le monde commercial, c’est-à-dire bientôt le monde unique ou rien n’échappera au commerce, ou pullulent depuis longtemps les offres aussi alléchantes que foireuses, du « 99 francs » que Beigbeder dénonçait dans le livre homonyme, jusqu’aux offres dont le premier mois est gratuit sur la base d’un engagement contractuel, d’où la méfiance généralisée et justifiée.
mais le plus important me semble être comme tu le dis qu’on ne sache plus tenir un engagement, factuel ou officiel, qu’il s’agisse d’un couple ou d’un quelconque entraînement sportif, je pense du fait que nous soyons bercés d’immédiateté, alors que rien dans la vie même ne peut être fait sans patience et le temps qu’il faut, sauf la mort et la destruction, en général rapides et faciles.
Tes trois questions me rappellent les 3 passoires de socrates pour eviter le commérage :
« – Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?
– Un instant. Avant que tu ne m’en dises plus, j’aimerais te faire passer le test des trois passoires.
– Les trois passoires ?!
– Mais oui, reprit Socrate. C’est ma façon à moi d’analyser ce que j’ai à dire et ce qu’on me dit. Tu vas comprendre… La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
– Non. J’en ai simplement entendu parler…
– Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité.
– (…)
– Alors passons à la deuxième passoire : ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
– Ah non ! Au contraire.
– Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es pas certain qu’elles soient vraies.
– Euh…
– Pour finir, et c’est ma troisième passoire, est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?
– Utile, non, pas vraiment.
– Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, à quoi bon m’en parler ? »
Merci Davy de nous partager cette réflexion de Socrates, aprés les grenouilles de Terry, j’espère que Rudy nous régalera de ces 3 passoires dans un prochain Leadercast
Sincèrement, en écoutant ton podcast je me dis qu’il existe jamais une voie tracé, mais que le meilleur chemin dans la vie reste celui qu’on se crée.
Étant « jeune » en âge je continue et je continuerais à chercher ce qui me rend vivant tout en faisant des choix éclairés, car quoi qu’on en disent on ne pourra pas toujours atteindre dans l’immédiat ceux pourquoi on est fait.
Aristote qui disait : « Le doute est le commencement de la sagesse »
Continue tes podcasts il me remettent en question mêmes dans les moments les plus difficiles.
Bonjour Rudy,
Pour ma part je pense que plus que l’engagement, les gens ont peur de rompre et de voir leur vie changer.
Le meilleur exemple d’engagement à ce sujet est le CDI.
La plupart des gens courent après ce contrat pour sécuriser leur vie mais n’osent plus bouger une oreille par la suite de peur de prendre des risques (financiers, personnels, professionnels).
Du coup leur vie n’évolue plus et ils se sentent pris au piège.
Mais au fond, comment espérer du changement dans ta vie si toi même tu n’y changes rien ?
Il faut être clair, aucune petite fée ne va venir du jour au lendemain donner un coup de baguette magique et changer les choses, c’est à toi et toi seul de te prendre en main et de prendre des risques pour faire avancer ta vie.
Je me permets pour compléter ton propos de conseiller l’écoute de l’excellent podcast « Pourquoi pas moi », notamment l’épisode 2 avec Laurent Regairaz alias Chicandier.
Il explique comment à 40 ans il a choisi de faire du one man show et de laisser derrière lui sa vie de juriste qui ne lui apportait rien à part un chèque en fin de mois..
http://pourquoipasmoi.co/podcast-laurent-regairaz-chicandier.html
Bonsoir Rody,
Je suis en phase avec ce que tu évoques.
Pour moi, la vie est dictée par notre esprit et je pense que t out événement dans notre vie peut devenir un tremplin pour aller au delà.
Un échec, une rupture amoureuse…J’ai 29 ans, à 25 ans je faisais 100 kg, j’ai été trompé et je n’étais pas heureux.
Je me suis servi de cet échec / événement pour rebondir / reprendre ma vie en main, manger mieux, t’avoir en tant qu’allié/coach au quotidien et si je devais le refaire, je le referais sans hésiter.
En me basant sur mes propres expériences au quotidien et passées, tout peut changer du jour au lendemain. Il ne faut pas avoir peur de l’échec, l’échec nous permet d’apprendre et de nous relever.
Après réflexion et remise en questions au travers de ces podcasts, me concernant voici les points qui m’ont bloqués :
La peur du regard des autres
Pas assez de mobilisation vers son objectif / mobilisation instable
On pense trop au passé (événement particulier qui est survenu) et ça nous empêche d’avancer
On aborde le problème de la même manière alors qu’il faudrait l’attaquer sur un autre angle
On se dit qu’on est pas capable
On arrive pas oser le faire
On manque de discipline
On n’a pas l’environnement (proches / cadre …)
Engageons nous / osons !
Damien.
Ahah oui je sens que ça va être bien sympa, quand je vois tout ce que j’aurais à répondre pour ce podcast je pense que l’on va bien discuter.
Justement pour ce podcast j’ai envie de revenir sur la notion d’échec et cette peur d’échouer, après tout c’est le sujet principal (on va garder le sous sujet du mariage qui mériterait un post entier pour plus tard 🙂 ).
J’y ai pas mal été confronté et j’y encore confronté parce que comme beaucoup je pense j’ai été éduqué avec la croyance de l’échec c’est mal, se tromper c’est pour les idiots. J’ai eu beaucoup de mal à progresser dans le système éducatif parce que j’avais constamment l’impression que l’on mettait l’accent sur ce que je ne savais pas faire, et que l’on me disait ce n’est pas normal les autres y arrivent. Ce qui se traduisait dans mon inconscient de petit garçon par « je suis plus bête que les autres ».
J’en avais déjà parlé mais les expériences que l’on a tout au long de notre vie (et en particulier au début de celle ci , l’enfance), forment notre schéma de pensée. Schéma qui se retrouve stocké dans notre inconscient et qui peuvent former des traumas, traumas qui conduisent à des peurs.
Pour faire simple on a pas vraiment peur « d’échouer », on a peur de ce que vont penser et dire les autres si l’on échoue. Mais comme tu le dis si bien ce ne sont bien souvent que des histoires que l’on se raconte.
J’ai l’impression que le système dans lequel j’ai grandi (et de ce que je peux en voir dans lequel beaucoup d’autres ont aussi grandis), ne nous pousse pas à être indépendant, ne nous pousse pas à être libre de pensée, on ne nous enseigne pas que l’échec est formateur et est même essentiel pour qui souhaite s’épanouir pleinement.
Alors on pourrait dire oui mais quand tu es né dans un système, que tu ne connais que ça, qu’on t’a forcé à rentrer dans un moule rond alors que tu étais carré, que TOUT LE MONDE dans ton entourage est dans le même système, comment est ce que tu fais ? Je dirais que j’ai du mal à y croire de nos jours, vu la facilité avec laquelle on peut obtenir n’importe quelle information …
En fait c’est surtout que ça arrange bien tout le monde cette stabilité illusoire qu’on nous vends. N’essayez pas, c’est dangereux. Rentrez dans le moule, faites des études (mais pas trop sinon t’es fourré), trouve une petite place, grimpe les échelons si t’en a le courage et puis une fois arrivé à la retraite tchao merci pour votre service.
Je vais finir sur une anecdote que je trouve complètement dans le sujet. J’avais lu une interview de la businesswoman, fondatrice de Spanx, Sara Blakely. Celle ci y rapportait que lorsqu’elle et son frère rentraient de l’école, leur père avait pour habitude de demander dans quoi ils avaient échoué, les encourageant sans cesse dans cette optique. Ce qui fait qu’elle n’a jamais eu peur ni de faire ni d’échouer.
Le secret : Tester, échouer, retenir les leçons, repeat again and again
Salut Rudy et Merci !
j’ai découvert Leadercast il y a 6 mois et ça ma donné le coup de pied au cul que j’avais besoin !
Je ne me plaisais plus dans le salon ou je travaillais depuis 2 ans mais je restait car c’était plus proche de chez moi ect…
(zone de confort,peur du changement…)
Cela ne pouvait plus durée j’ai chercher des entretiens, après plusieurs rendez-vous j’ai finalement changer de salon .
Sa fait 6 mois que je suis dans l’entreprise et j’ai réussi à augmenter mon chiffre d’affaire de 1000e par mois, objectif validé !!
Je réfléchi actuellement à mon futur et reste ouvert à l’idée d’ouvrir mon affaire ! =)